Résumé de la 4e partie - La mère d'Aladin se rend chez le roi pour lui demander la main de sa fille Badroulboudour... «Et qu'est-ce qui te permet de penser qu'il est digne de ma fille ?», questionne le roi amusé. «Il vous envoie ce présent», répond bravement la mère d'Aladin en découvrant le bassin d'argent. Un murmure d'admiration parcourt l'assemblée. Le sultan, revenu de son étonnement, se penche vers son grand vizir et lui dit : «Chacune de ces pierres vaut, à elle seule, dix fois plus que ma fortune tout entière, que dis-tu d'un tel cadeau ? Que dois-je répondre ?» «Je dois reconnaître que le présent est digne de la princesse», répond le vizir à contrecœur, «mais je pense qu'il serait prudent d'attendre quelques mois avant de vous prononcer, car je suis très soupçonneux quant à l'origine de ces pierres...» «Rentre chez toi, bonne femme, reprend le sultan, et dis à ton fils que j'accepte sa requête mais qu'il lui faudra attendre trois mois car il me faut le temps de faire tous les préparatifs Aussi, reviens au bout de ce temps-là.» La mère, folle de joie, se dépêche de rentrer pour annoncer la bonne nouvelle. Cette nuit-là, Aladin s'endort le cœur léger, en remerciant Dieu de Sa bonté. Mais il ne sait pas que le grand vizir est prêt à tout pour l'empêcher d'épouser la princesse, car lui-même a un fils qu'il veut marier à la fille du sultan afin qu'il monte un jour sur le trône. D'ailleurs, le sultan ne lui a-t-il pas promis la princesse pour son fils bien avant que la mère d'Aladin ne, se présente ? Va-t-il laisser un inconnu gâcher ses plans ? Le grand vizir sait ce qu'il lui reste à faire : le sultan devient vieux et il perd un peu la tête. S'il n'entend plus parler d'Aladin pendant quelque temps, il oubliera sa promesse. Alors il pourra même le convaincre habilement que son propre fils est plus digne d'épouser la princesse Badroulboudour. Le vizir ne perd pas de temps. Le plus important dans la préparation d'un mariage est la procession qui, à travers la ville, se rendra jusqu'au palais du sultan. Le grand jour arrive. Des soldats et des gardes en uniforme de cérémonie défilent dans les rues tandis que la population s'active à allumer des lampions et à jeter des fleurs. Aladin ne sait rien de tout cela, car il ne quitte pratiquement pas sa chambre, comptant les jours qui le séparent de sa chance. Pourtant ce soir-là, il s'aventure dans les rues et, étonné de voir la ville en fête, demande quelle est la raison de cette agitation. (A suivre...)