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Au coin de la cheminée
Aladdin et la lampe merveilleuse (36e partie)
Publié dans Info Soir le 18 - 05 - 2005

Résumé de la 35e partie Aladdin ne souffrit pas que le fils du grand vizir demeurât couché avec la princesse. Alors, il ordonna au génie d?enlever le fils du grand vizir.
A peine la porte de la chambre fut fermée que le génie, comme un esclave fidèle de la lampe et exact à exécuter les ordres de ceux qui l'avaient à la main, sans donner le temps à l'époux de faire la moindre caresse à son épouse, enlève le lit avec l'époux et l'épouse, au grand étonnement de l'un et de l'autre, et en un instant le transporte dans la chambre d'Aladdin où il le pose.
Aladdin, qui attendait ce moment avec impatience, ne souffrit pas que le fils du grand vizir demeurât couché avec la princesse.
«Prends ce nouvel époux, dit-il au génie, enferme-le dans le privé, et reviens demain matin un peu après la pointe du jour.»
Le génie enleva aussitôt le fils du grand vizir hors du lit, en chemise, et le transporta dans le lieu qu'Aladdin lui avait dit, où il le laissa, après avoir jeté sur lui un souffle qu'il sentit depuis la tête jusqu'aux pieds et qui l'empêcha de remuer de la place.
Quelque grande que fût la passion d'Aladdin pour la princesse Badroulboudour, il ne lui tint pas néanmoins un long discours lorsqu?il se vit seul avec elle. «Ne craignez rien, adorable princesse, lui dit-il d'un air tout passionné, vous êtes ici en sûreté ; et, quelque violent que soit l'amour que je ressens pour votre beauté et pour vos charmes, il ne me fera jamais sortir des bornes du profond respect que je vous dois. Si j'ai été forcé, ajouta-t-il, d'en venir à cette extrémité, ce n'a pas été dans la vue de vous offenser, mais pour empêcher qu'un injuste rival ne vous possédât, contre la parole donnée par le sultan votre père en ma faveur.»
La princesse, qui ne savait rien de ces particularités, fit fort peu d'attention à tout ce qu'Aladdin lui put dire. Elle n'était nullement en état de lui répondre. La frayeur et l'étonnement où elle était d'une aventure si surprenante et si peu attendue l'avaient mise dans un tel état qu'Aladdin n'en put tirer aucune parole. Aladdin n'en demeura pas là : il prit le parti de se déshabiller et il se coucha à la place du fils du grand vizir, le dos tourné du côté de la princesse, après avoir eu la précaution de mettre un sabre entre la princesse et lui, pour marquer qu'il mériterait d'en être puni s'il attentait à son honneur.
Aladdin, content d'avoir ainsi privé son rivaI du bonheur dont il s'était flatté de jouir cette nuit-là, dormit assez tranquillement. Il n'en fut pas de même de la princesse Badroulboudour : de sa vie il ne lui était arrivé de passer une nuit aussi fâcheuse et aussi désagréable que celle-là ; et, si l'on veut bien faire réflexion au lieu et à l'état où le génie avait laissé le fils du grand vizir, on jugera que ce nouvel époux la passa d'une manière beaucoup plus affligeante. Le lendemain, Aladdin n'eut pas besoin de frotter la lampe pour appeler le génie. Il revint à l'heure qu'il lui avait marquée, et dans le temps qu'il achevait de s'habiller. «Me voici, dit-il à Aladdin. Qu'as-tu à me commander ?
? Va reprendre, lui dit Aladdin, le fils du grand vizir où tu l'as mis ; viens le remettre dans ce lit et reporte-le où tu l'as pris dans le palais du sultan.» (à suivre...)


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