Chiffre - Plus de 700 000 personnes, parmi lesquelles de plus en plus d'étrangers, visitent le Jardin d'essai d'El-Hamma chaque année, depuis sa réouverture, en 2009. «Outre les 15 000 enfants de l'Ecole d'éducation à l'environnement, nous enregistrons plus de 700 000 visiteurs par an», a déclaré Ziriat Abderrezak le directeur du Jardin d'essai d'El-Hamma. M. Ziriat a fait cette déclaration lors d'une visite effectuée au Jardin d'essai, hier, par Pierre Schapira, adjoint au maire de Paris, chargé des relations internationales, dans le cadre de la coopération entre la wilaya d'Alger et la mairie de Paris sur la réhabilitation du jardin. Il a relevé, notamment, que les étrangers sont de plus en plus nombreux à visiter le jardin, avec une moyenne de «2 000 touristes en groupes, enregistrés depuis le début 2012, sans compter, a-t-il précisé, ceux qui viennent individuellement». Concernant la visite de Schapira, qui a inauguré, à l'occasion, une plaque commémorative, le directeur du Jardin d'essai a indiqué qu'il s'agit du couronnement de plusieurs années de coopération entre la wilaya d'Alger et la mairie de Paris, qui a abouti notamment à l'élaboration d'un livre en commun intitulé Guide de la flore algérienne. Elaboré avec la participation du Parc de Chréa et le Jardin d'essai, ainsi que des experts français, ce livre, qui porte sur la flore du parc de Chréa, peut intéresser aussi bien la communauté scientifique que les particuliers, a estimé M. Ziriat, ajoutant qu'il s'agit d'un début pour l'élaboration d'autres publications. Concernant la coopération entre la wilaya d'Alger et la mairie de Paris, il l'a qualifiée d'«excellente», souhaitant la poursuite de ce partenariat, afin de bénéficier de la connaissance et de l'expertise des Français. «Le Jardin d'essai a décollé sur tous les plans. Il abrite beaucoup d'activités, notamment scientifiques. Animé, sécurisé et entretenu, les gens qui y viennent sont contents», a-t-il dit, soulignant que le défi «est que le jardin soit dans les cinq ou six ans à venir un acteur incontournable dans la conservation de la flore algérienne et une référence nationale». Evoquant les menaces qui pèsent sur l'environnement, y compris la flore, à cause notamment de la pression humaine, l'urbanisation et la pollution, M. Ziriat a estimé que le Jardin d'essai «peut être un des acteurs de la conservation», grâce aux moyens humains et matériels dont il dispose. Pour la protection de l'environnement, il a insisté sur la sensibilisation et l'éducation, en ciblant particulièrement les enfants pour faire passer le message, car ce sont eux, a-t-il dit, «les futurs protecteurs» de l'environnement. Pour sa part, M. Schapira a salué la coopération entre la wilaya d'Alger et la mairie de Paris, faisant part de la disposition de cette dernière à apporter sa contribution et son expérience. Exprimant son souhait de voir les deux parties développer davantage leur coopération, il a souligné que celle-ci doit être basée «essentiellement sur la formation des formateurs et de faire en sorte que ces derniers puissent passer le témoin à d'autres». Pour rappel, le Jardin d'essai du Hamma, fondé en 1832 s'étend sur une superficie de 32 hectares et renferme 1 200 espèces végétales dont le nombre s'accroît d'année en année, grâce aux acquisitions du jardin. Le jardin du Hamma a été rouvert aux visiteurs en 2009 après des travaux de réaménagement et de modernisation de ses structures qui ont duré cinq ans.