Résumé de la 10e partie - La princesse n'attendait que cet instant, elle prend la lampe et la frotte comme le magicien le lui a indiqué. «Vous êtes mon maître», lui murmure-t-elle en se prosternant devant lui. Le magicien ne peut détacher les yeux de la merveilleuse princesse. «Je vois que vous avez pensé à ma proposition...», commence-t-il, mais elle ne le laisse pas terminer. Elle l'invite à se mettre à table, lui offre un verre de vin. La soirée passe, la princesse parle, rit, dit mille bêtises et le magicien ne cesse de boire. «Je sais, mon maître», dit enfin la princesse, «que votre pouvoir dépasse de loin celui de tous les rois du monde, d'où le tenez-vous ?» «De cette lampe», bégaie le magicien, sortant de sa robe la lampe merveilleuse, «il me suffit de la frotter ici et...», il ne peut terminer sa phrase, il glisse lourdement sur le sol et se met à ronfler. La princesse n'attendait que cet instant, elle prend la lampe et la frotte comme le magicien le lui a indiqué. «Que désirez-vous, maîtresse ?» demande le génie qui est si grand et si impressionnant que la princesse en est terrifiée. «Envoie ce magicien en enfer et reviens tout de suite», commande-t-elle, reprenant courage. Le géant s'empare immédiatement du magicien et disparaît pour reparaître une seconde plus tard. «Vous n'entendrez plus parler de ce magicien», dit-il. «Désirez-vous autre chose, princesse ?» «Ramenez ce palais où il était !» La lampe, une fois de plus, réalise les désirs de la princesse. Avant que le coq ne chante, Aladin est libéré et rendu à sa princesse. Le sultan se réjouit avec eux et Aladin oublie bien vite les souffrances du cachot. Mais à partir de ce jour, la lampe disparaît et on n'en entend plus parler. L'intelligente princesse l'a cassée en mille morceaux, elle en a brûlé une partie, enterré une autre et jeté le reste à la mer. Ainsi agit-elle, car elle craint l'envie et le désir de pouvoir qui sont souvent plus forts chez les hommes que la bonté...