Résumé de la 9e partie - Le terrible magicien, après avoir actionné la lampe merveilleuse dont il s'est emparé, enlève la princesse et fait arrêter Aladin par le sultan... Aladin écoute le sultan, le cœur serré. Où donc est sa chère princesse ? Il réfléchit longtemps à sa mystérieuse disparition et à la non moins mystérieuse disparition de son palais. Il comprend enfin que seul le magicien peut être l'auteur de ce crime. Mais comment le retrouver maintenant qu'il n'a plus sa lampe merveilleuse ? Tandis qu'Aladin souffre dans sa prison, le magicien fait la cour à la pauvre princesse Badroulboudour. «Rien ne sert de pleurer, belle princesse, vous ne reverrez jamais Aladin», lui répète-t-il sans cesse. «Maintenant que je vous ai fait amener ici, en Afrique, vous et votre palais, personne n'osera plus essayer de vous enlever à moi. Je vous ai choisie pour épouse et ce soir je viendrai vous demander votre main. Si vous refusez de me prendre pour époux, malheur à vous !» ajoute-t-il d'une voix menaçante avant de la quitter. La princesse se cache tout d'abord la tête dans les mains et se met à pleurer. Puis elle imagine un plan : si Aladin est impuissant, sans le secours de sa lampe, elle, au moins, peut agir. Ce soir-là, elle met sa plus belle robe, s'enduit des plus riches parfums et ordonne qu'on prépare un somptueux festin, accompagné des vins les plus forts. Puis elle s'assoit et attend le magicien. Elle l'accueille avec son plus doux sourire. «Vous êtes mon maître», lui murmure-t-elle en se prosternant devant lui. Le magicien ne peut détacher les yeux de la merveilleuse princesse. «Je vois que vous avez pensé à ma proposition...», commence-t-il, mais elle ne le laisse pas terminer. Elle l'invite à se mettre à table, lui offre un verre de vin. La soirée passe, la princesse parle, rit, dit mille bêtises et le magicien ne cesse de boire. «Je sais, mon maître», dit enfin la princesse, «que votre pouvoir dépasse de loin celui de tous les rois du monde, d'où le tenez-vous ?» «De cette lampe», bégaie le magicien, sortant de sa robe la lampe merveilleuse, «il me suffit de la frotter ici et..», il ne peut terminer sa phrase, il glisse lourdement sur le sol et se met à ronfler. La princesse n'attendait que cet instant, elle prend la lampe et la frotte comme le magicien le lui a indiqué. (A suivre...)