Résumé de la 11e partie - Ahmed renvoie son cousin Omar, qu'il soupçonne d'entretenir une relation coupable avec sa femme. Celui-ci le tue avec la complicité de la même femme. Pendant trois jours, les voitures de la gendarmerie vont et viennent. Anne-Marie est dans un état d'agitation extrême son mari a été enlevé par un des hommes qui voulaient le rançonner. Elle y a échappé de justesse, grâce à Omar, le cousin de son mari, qui a réussi à sortir la voiture et à fuir. Heureusement que les bandits ne sont pas montés à l'étage où dormait le fils, Mourad. Mon Dieu, mon Dieu, pleure-t-elle, pourquoi les' ravisseurs ne téléphonent-ils pas ? Pourquoi ne demandent-ils pas de rançon ? Heureusement que Omar est là pour la consoler. On l'a bien sûr longuement interrogé ainsi que Anne-Marie, pour dresser le portrait-robot des ravisseurs. — Et le jeune homme ? — II dormait, dit Anne-Marie, et puis, quel témoignage peut-il apporter... il a l'âge mental d'un enfant de quatre ans. Mourad, apeuré, se tient dans un coin. Dès que quelqu'un approche de lui, il se recroqueville sur lui-même. — Le pauvre enfant, pleure Anne-Marie, il était si attaché à son père. Les forces de sécurité ont ratissé tous les environs, en vain, Pas de traces d'Ahmed. La mère et les frères du pauvre homme arrivent, pour soutenir Anne-Marie et son fils. L'auberge s'anime. Omar, un habitué des lieux, s'occupe de tout. — Oncle Ahmed me considérait comme son fils, c'est normal que je m'occupe de sa femme et de son fils. Le cinquième jour de la disparition, les gendarmes viennent pour prendre des nouvelles on attend tous qu'une demande de rançon soit faite... — Hélas, dit Anne-Marie, il n'y a toujours rien — Dès que le téléphone sonne, nous nous précipitons, dit Omar Mourad, prostré comme d'habitude dans son coin, s'agite. Soudain, il pointe le doigt vers Omar. - Lui, lui, dit-il d'une voix tremblante.., frappé papa, du sang... Beaucoup de sang — Va dans ta chambre, dit Anne-Marie, qui pâlit. Et aux gendarmes. — Il est pris parfois d'un accès de fièvre, il délire. Mais les gendarmes s'intéressent à ce que dit Mourad. Celui-ci, s'enhardissant, s'écrie. — Dans la cave Omar pâlit à son tour et regarde Anne-Marie. Ne devait-elle pas l'endormir avec un somnifère Mourad comme s'il devinait sa pensée, s'écrie. — Moi, pas bu le médicament, j'ai tout vu, tout Quelques instants après, on découvre dans la cave, enfoui dans le sol hâtivement creusé, le corps de Ahmed. — C'est elle qui m'a poussé à le tuer s'écrie Omar, en montrant du doigt Anne-Marie — Tu n'es qu'un lâche, dit la femme.