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Histoires vraies
Le désert de Nubie (2e partie)
Publié dans Info Soir le 07 - 11 - 2012

Résumé de la 1re partie - L'expédition commence quand les 4 jeunes gens et leur guide décident de s'aventurer dans le désert de Nubie...
Les deux petites 2 CV dépassent le dernier village avant le désert. Les habitants, dans leurs burnous blancs, regardent disparaître à l'horizon ce qui n'est bientôt plus qu'un nuage de poussière.
Et ensuite.., ensuite, il n'y a rien. C'est le silence, le grand silence du désert.
Les recherches commencent au début d'octobre. Des hélicoptères égyptiens survolent les lieux et il leur faut près d'un mois pour aboutir.
Le 28 octobre, à quelque quatre cents kilomètres d'Assouan, en plein cœur du désert, on repère deux voitures presque entièrement ensablées et, à proximité, quatre corps totalement méconnaissables. La police égyptienne fait, sans tarder, ses constatations : ces victimes sont mortes de soif, quant à la quatrième, elle a été tuée d'une balle dans la tête.
Ce dernier corps est revêtu du burnous des paysans nubiens. Pour les Egyptiens, il n'y a donc pas de doute, il s'agit du guide Waki. Mais il en manque un, de même qu'il manque la carabine, que la douane égyptienne avait enregistrée à l'entrée de l'expédition. Les deux Français peuvent être identifiés grâce à leurs papiers, ainsi qu'un des Américains, John Haig. Le quatrième est le guide Waki. Mais alors qu'est devenu le second Américain, Donald Brogan, et que s'est-il passé ?
Pour toute indication, on retrouve quelques petits mots griffonnés sur des bouts de papier, d'une écriture tremblante, une écriture qui annonce la mort.
Près de Jacques Durand, daté du 29 juillet :
«Ce qu'il y a de terrible, c'est que nous ignorons si notre guide sait où il va. Nous n'avons plus d'essence.»
Daté du 30 juillet, près du corps de Marcel Chardon :
«La vie touche à son terme, nous avons cherché de l'eau partout, mais en vain.»
Enfin, près de John Haig, à qui ses camarades apprenaient le français, on retrouve le journal bilingue qu'il tenait depuis le début de l'expédition et dont la dernière page porte :
«Nous sommes perdus - We - are - lost »
Alors, que s'est-il passé dans cette immense étendue blanche sans autre témoin que l'implacable soleil de Nubie ?
On ne peut qu'imaginer.
Nous sommes le 30 ou le 31 -juillet 1959.
Les deux petites 2 CV sont maintenant définitivement enlisées. Les cinq hommes ont tenté de toutes leurs forces de les dégager, mais il n'y avait rien à faire. Ils n'ont presque plus d'eau et ils se rendent compte qu'ils sont allés trop loin, si loin même qu'ils n'en reviendront pas.
Alors, la nature reprend ses droits. L'être qui se sent proche de sa fin redevient une bête, car l'instinct de conservation est plus fort que tout. Tous se ruent sur le peu d'eau qui reste et c'est une lutte sans merci. Les plus faibles tombent les premiers. Dans ce combat pour la vie, c'est Donald Brogan qui est le plus fort. Il abat le guide d'une balle dans la tête. Il laisse ses compagnons agoniser et s'en va droit devant lui avec dans ses mains un trésor :
le dernier bidon d'eau et une idée fixe qui le soutient jusqu'à son dernier souffle : survivre. (A suivre...)


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