Au moins sept personnes ont été tuées par balles dans la nuit de lundi à mardi à Sao Paulo, portant à 33 le nombre de morts en cinq jours, une vague de violence attribuée par des experts au groupe criminel connu sous le nom de Primeiro Comando da Capital (PCC) et aux représailles de la police. La plupart des attaques ont eu lieu dans la zone nord de la mégapole du Brésil comptant 20 millions d'habitants avec sa banlieue. Deux autobus ont été incendiés. Dans le quartier d'Imirim, un homme est descendu d'un taxi en ouvrant le feu sur les deux fils d'un ancien policier militaire: l'un est mort et l'autre a été grièvement blessé. A Jardim Carombé, deux hommes ont tiré sur les clients d'un bar faisant trois morts. Non loin de là, deux autres personnes ont été abattues. Dans la même région, des criminels ont intercepté un autobus et renversé deux passants avec le véhicule en prenant la fuite tuant un homme.Un autre groupe a incendié deux autobus mais les passagers ont eu le temps de descendre. De jeudi à lundi dernier, 26 personnes avaient déjà trouvé la mort, notamment une femme policier de 44 ans, exécutée de dix balles dans le dos devant sa fille. Depuis janvier, dernier, près d'une centaine de policiers ont été tués dont 90 membres de la police militaire (PM).