Soutien n En dehors des activités de ce centre, des campagnes de prévention sont organisées en collaboration avec la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). L'Organisation nationale des associations pour la sauvegarde de la jeunesse a signé un partenariat avec la Direction générale de la sûreté nationale pour mettre sur pied un plan national de prévention de proximité. «Nos premières actions consistaient à nous approcher de la société civile, car c'est ainsi qu'on comprendra les différentes raisons qui poussent les jeunes à se droguer. Il y a un échange entre la société civile et la DGSN» nous fait savoir M. Abidat, président de cette organisation. Pour s'approcher de ces jeunes, des psychobus sillonnent les différents quartiers de la capitale. Ces véhicules aménagés sont dotés d'équipes de psychologues qui sont à l'écoute des jeunes. Ce bus dispose d'une équipe composée d'un psychologue, d'un sociologue, d'un éducateur et d'un médecin. «Les jeunes qui se présentent, nous racontent comment ils ont sombré dans ce fléau, et on essaye de comprendre leur état pour pouvoir les aider et les orienter. Dès qu'un jeune ose franchir le bus et nous raconter son histoire, on comprend qu'il veut en finir avec cette drogue. Donc, on constate qu'il y a une volonté d'arrêter, et cela est très important», nous explique M Abidat. En outre, pour lutter contre ce phénomène en milieu scolaire, l'Organisation nationale des associations pour la sauvegarde de la jeunesse a également lancé, en partenariat avec la Direction générale de la sûreté nationale l'opération «SAMU scolaire». «Nous organisons des séminaires et des journées de sensibilisation au sein des établissements scolaires au profit des enfants», nous explique M. Abidat. Ces psychobus et Samu scolaire servent d'espaces d'écoute et de soutien psychologique, où des thérapies personnalisées y sont prodiguées, afin d'aider les jeunes en difficultés et ceux dépendant de la drogue. Pour rappel, la Direction générale de la sûreté nationale a relancé ses actions de sensibilisation au mois de février dernier par des portes ouvertes agencées sur des chapiteaux au niveau de l'esplanade de la Grande-Poste. B. M.