Rendez-vous n «Mouvements en liberté» est l'intitulé de la 4e édition du Festival international de la danse contemporaine qui se tiendra du 15 au 22 novembre, à Alger. «Des troupes de danse en provenance de 19 pays prendront part à ce rendez-vous», dira Mme Mebarki Kaddouri, commissaire du festival, lors d'une conférence de presse, tenue hier, au Forum d'El Moudjahid. «Un rendez-vous qui, d'année en année, se veut exigeant.» Le festival cherche à s'affirmer, à revêtir une notoriété sur la scène internationale et à gagner en professionnalisme. «Notre souci est de présenter des spectacles de haut niveau», a-t-elle précisé. En d'autres termes, «la concurrence sera donc rude entre les différentes compagnies participantes», a-t-elle souligné. «Pour conférer au festival plus de professionnalisme, la sélection a été pointilleuse. Nous avons sélectionné les troupes participantes selon les normes de la danse contemporaine. Nous avons aussi mis en jeu quatre prix destinés aux meilleures créations qui seront choisies par un jury composé de personnalités algériennes et étrangères.» Mme Mebarki Kaddouri a, en outre, déclaré que cette présente édition est placée sous le thème du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie. «Cette édition sera la preuve que l'Algérie possède des talents et est un creuset de créativités dans le domaine de la danse contemporaine». Notons que parmi les pays participants, on citera la Tunisie, le Maroc, la Palestine, la Syrie, l'Egypte, le Mali, Cuba, le Sénégal, l'Irak, le Venezuela, le Congo... Pour Mebarki Kaddouri, cette année, le Festival tient à confirmer sa tendance d'ouverture sur le monde. «Le public du festival aura une idée plus large sur la pratique de la chorégraphie au niveau mondial. Un art qui évolue sans cesse.» Notons que cette année, les représentations chorégraphiques se tiendront à l'auditorium du Palais de la culture, mais aussi dans d'autres salles de la capitale, telles que l'auditorium de la Radio, El-Mougar, Ibn Zeydoun (Riad el-feth) et le TNA. «Lors des éditions précédentes, le festival a enregistré un nombre record de fréquentations. Nous avons pu alors constater que l'intérêt du public pour la danse contemporaine est grand. C'est donc la raison pour laquelle nous avons pris l'initiative d'élargir l'espace de représentation à d'autres salles. Notre souci est de répondre aux attentes du public.» Outre les spectacles, les organisateurs ont programmé des conférences et des ateliers de formation en direction des danseurs du ballet national. Ces derniers seront encadrés par des professionnels de la chorégraphie. L'édition de cette année sera également marquée par les hommages qui seront rendus au ballet national, à la regrettée Rachida Reguig, au chorégraphe Kamel Ouali, à Imad Djemaa et à Toufik Izzediou. Pour Mme Mebarki Kaddouri, il faut que le festival devienne une véritable école de danse contemporaine en direction des jeunes passionnés par cet art et serve à effacer certaines idées reçues sur l'Algérie en montrant qu'elle est ouverte sur l'art et recèle des talents dans la danse contemporaine. Yacine Idjer