A l'occasion de la 4e édition du Festival culturel international de la danse contemporaine d'Alger, du 15 au 22 novembre prochain, coïncidant avec la célébration du 50e anniversaire de l'Indépendance, la commissaire du Festival, Mébarka Kaddouri, a animée, hier, une conférence de presse au Forum d'El Moudjahid, où elle a présenté les grandes lignes et le programme de ce rendez-vous dédié à la danse contemporaine et placé cette année sous le thème «Mouvements en liberté». la commissaire a souligné que «le monde d'aujourd'hui est un monde qui bouge et un monde de la vie». Dans cet esprit, le festival a invité des troupes de dix-huit pays d'Afrique, Asie, Amérique et Europe pour célébrer aux côtés de troupes algériennes la fête de l'art de la danse à Alger.Parmi les troupes étrangères participante, il y aura la compagnie 1er Temps du Sénégal, Battery dance company des Etas-Unis, Danza teatro retazos de Cuba, la compagnie Medina art danse Bamako du Mali, Grupo de danza de la Unsam d'Argentine, le groupe de danse et de théatre syrien Aradoos, la compagnie égyptienne de la danse théâtrale moderne, Zig Zag compañía danza d'Espagne, la Dance company liberdance de Croatie, Akito d'Irak, Anania du Maroc, Studio 26 d'Indonésie et Orient et dance theater de Palestine. Quant à la participation algérienne, elle sera marquée par les spectacles de plusieurs troupes de danse contemporaine, dont El Amel de Nouara Idami, le ballet contemporain de l'Onci, et la compagnie de danse contemporaine de Aïn Defla. L'objectif des organisateurs est qu'avec cette participation éclectique, «le public du festival aura une idée plus large sur la pratique de l'art chorégraphique au niveau mondial. Un art qui évolue sans cesse. La concurrence sera donc rude entre les différentes compagnies participantes au concours de ce festival».En effet, parmi les nouveautés cette année, c'est la compétition entre les différentes troupes participantes afin de décrocher l'un des quatre prix destinés aux meilleures représentations, décernés par un jury composé de personnalités algériennes et étrangères. L'autre nouveauté est que le public aura aussi l'occasion d'assister à des performances en off au niveau des salles El Mouggar, Ibn Zeydoun et de l'auditorium Aïssa-Messaoudi de la Radio, afin de «répondre à un besoin fortement exprimé lors de la précédente édition du festival», précise la commissaire du festival. En plus des spectacles, des conférences seront animées sur plusieurs thèmes en relation avec l'évolution de l'art de la scène, les techniques et les formes qui en sont liées. Les workshops seront organisés en direction des jeunes danseurs algériens à l'Ismas de Bordj El Kiffan et à la salle Atlas, encadrés par des professionnels, à l'exemple des chorégraphes américains Tadej Brdnik et Carmen Nicole Smith. A ce propos, Mabarka Kaddouri a souligné : «Nous veillons à chaque édition pour que le public et les professionnels enrichissent leurs connaissances académiques sur la danse contemporaine et les expressions scéniques nouvelles. A ce titre des conférences et des workshops seront organisés pour que le festival devienne aussi une véritable école de danse contemporaine en direction des jeunes passionnés par cet art.» L'édition de cette année sera également marquée par les hommages qui seront rendus à la regrettée Rachida Reguig, au chorégraphe Kamel Ouali, à Imad Djemaa et à Toufik Izzediou. S. A.