Scrutin - A quelques mois de l'AGE de la FAF, les candidats pour la succession de Raouraoua ne se bousculent pas au portillon. L'assemblée générale élective de la Fédération algérienne de football doit avoir lieu au début de l'année prochaine, fort probablement au mois de février. Il sera question d'élire l'homme qui devra présider l'instance fédérale pour un nouveau mandant de quatre années. S'agissant de l'actuel patron de l'instance en question, Mohamed Raouraoua, rien n'est encore annoncé d'une manière officielle concernant sa candidature. Toutefois, tout porte à croire qu'il se présentera à sa propre succession. Sa décision serait déjà prise mais n'a encore pas été communiquée pour des raisons que le concerné n'a pas voulu dévoiler. Si cette candidature s'avère officielle, il serait des plus ardus de le détrôner, lui qui semble faire l'unanimité au sein de la maison footballistique algérienne. Mais il se trouve que les données risquent de changer en fonction des candidats qui seront face à lui. En effet, le président de l'USM El-Harrach, Mohamed Laïb, invité de la chaîne Ennahar TV, a répondu à plusieurs questions, notamment celle relative à sa candidature à la tête de la Fédération algérienne de football. En réponse, Laïb a révélé qu'il le fera à deux conditions. La première, trouver un repreneur pour son club, de préférence un grand opérateur ou une entreprise publique de taille pour mettre l'USMH à l'abri. Quant à la seconde, elle est conditionnée par celle de Mohamed Raouraoua puisque Laïb a déclaré qu'il ne se présentera pas si l'actuel locataire du siège de Dely Ibrahim brigue un nouveau mandat. Voilà qui lève le voile sur au moins un candidat qui ne cache pas ses ambitions de retrouver le fauteuil de la présidence de la fédération, d'autant que cette dernière n'a jamais été aussi riche que durant le mandat de Raouraoua. Cette fois-ci, il revient avec un programme «assez riche» visant à redresser la barre et mettre un terme à tous les agissements «des corrompus qui gravitent autour de la balle ronde nationale». Selon les avis unanimes, Laïb constitue la meilleure option pour la succession de Raouraoua, surtout qu'il est considéré, actuellement, comme l'un des meilleurs présidents de clubs algériens au regard du grand travail qu'il a accompli avec son club, malgré le peu de moyens dont il dispose. Le parcours de la saison actuelle, et la manière avec laquelle il cerne tous les problèmes et fait face à la pression en est la parfaite illustration. Aussi, et selon les mêmes avis, il s'agit d'un président qui prône deux aspects primordiaux dans le secteur du football, à savoir la stabilité et la formation. A l'heure actuelle, la date de dépôt des nouveaux dossiers de candidatures n'est pas encore fixée, et entre-temps, plusieurs noms sont cités, sans pour autant être confirmés. On murmure, dans ce sens, celui de Saïd Allik, ou encore Abdelhakim Serrar.