Après des échecs ou des demi-échecs des présidents de clubs ont clairement déclaré qu'ils allaient démissionner et que cette fois leur décision était irrévocable. Nous écrivons «cette fois» pour dire que c'est la énième annonce de démission. Mais nous le constatons, ils sont à leur poste depuis des années après avoir menacé de rendre leur tablier à plusieurs reprises. Ils continueront à annoncer de façon aussi tonitruante qu'ils partent définitivement avant de revenir «à de meilleurs sentiments» toujours sous la pression de quelques notables et donc de rester aux commandes. Ainsi, des patrons de clubs démissionnent le week-end et reprennent du service aussitôt en début de semaine, déroutant ainsi les journalistes qui, à peine ont-ils rédigé leur article qu'ils sont sommés de le démentir. A croire que cette culture de la démission n'existe pas ou si peu dans nos mœurs sportives. A se demander aussi ce qui retient ces inamovibles patrons de clubs prompts à crier au complot contre leur personne dès que le moindre dirigeant remet en question leur gestion. Pourtant ils sont loin d'être un exemple dans la gestion de leurs clubs, enclins à dépenser des milliards qu'ils ne possèdent pas, recrutant à tout-va sous d'autres cieux des joueurs prétendument stars royalement rémunérés, et surtout manifestant un mépris sans égal vis-à-vis des joueurs locaux et des petites catégories. D'ailleurs, à ce sujet, il faut signaler que les pouvoirs publics ont débloqué d'importantes sommes d'argent pour l'achat de bus destinés aux petites catégories. Ces bus n'ont pas été achetés, et des recrutements faramineux ont été effectués. Dans l'impunité la plus totale. Enfin, de quoi je me mêle ? Khelli l'bir beghtah.