Les nouvelles technologies de communication ont eu une répercussion des plus intenses sur la société. Depuis l'avènement d'Internet et des sites de socialisation, le monde est devenu un petit hameau où tout le monde connaît tout le monde et où aucune place n'est laissée aux barrières sociales. Bonne chose, dites-vous ? Certes, l'avènement des moyens de communication post modernistes ont révolutionné l'activité sociale en décuplant la dynamique du phénomène sociologique longtemps étudié par les sociologues du vingtième siècle et qui n'est autre que l'interaction sociale. Toutefois, il y a lieu de signaler que ce genre de moyens et le taux de pénétration sociale qu'il a généré, impliquent une grande circonspection, que ce soit pour les mineurs ou le reste des sujets en vue de se prémunir de certaines conséquences qui pourraient mener les individus là où ils ne reviendraient peut-être pas. La facilité déconcertante avec laquelle les émotions, les conceptions et autres valeurs cognitives sont véhiculées à travers la Toile, implique des situations très délicates dont les retombées sont parfois étranges. L'affaire qui a été traitée le lundi 17 de ce mois de décembre par le tribunal d'Alger nous extirpe de cette abstraction. En effet, une femme mariée et mère de trois enfants a été présentée devant le juge pour s'être impliquée dans une affaire de tentative d'homicide volontaire contre son amant après que celui-ci l'a menacée de dévoiler leur liaison à son mari. Il y a lieu de signaler que la jeune dame et sa victime se sont connues sur Internet avant de se retrouver sur la vague qui les a menées droit vers l'abîme. Enfin, de quoi je me mêle ? Khelli l'bir beghtah.