Réussite - Etant l'un des rares pays au monde à avoir apuré ses dettes, l'Algérie forme actuellement tous ses cadres supérieurs sans l'aide d'une quelconque corporation extérieure. De pays indigne presque en haillons à puissance régionale, la Révolution algérienne a fait de ce pays en cinquante ans, un Etat qui compte et une voix qu'on écoute. Ni les armes de l'OTAN, ni la misère de la colonisation, ni l'intégrisme n'ont réussi à le faire plier. Aujourd'hui, il n'y a pas de mots assez forts chez les étrangers pour dire leur admiration devant ce qu'il faut bien appeler le miracle algérien. Alger, si dédaignée il y a quelques années, est maintenant courtisée, sollicitée. On vient de la planète entière lui proposer ses services, son savoir-faire et sa technologie. Normal quand on est riche, normal quand on possède un matelas de plus de 100 milliards de dollars. Normal quand on a des puits de pétrole et qu'on est à la tête du plus grand gisement de gaz de la planète. Après le FMI à qui l'Algérie a prêté 5 milliards de dollars, les Egyptiens, conduits par leur Premier ministre, ont également sollicité l'aide de notre pays pour un prêt, leur économie étant quasiment en faillite. Etant l'un des rares pays au monde à avoir épuré ses dettes, l'Algérie forme actuellement tous ses cadres supérieurs sans l'aide d'une quelconque corporation extérieure. Même si les couacs existent comme les lenteurs administratives ou le phénomène de la harga, l'Algérie est définitivement sur les rails du développement. Jean-Louis Borlo, l'ancien ministre de Sarkozy et représentant l'aile radicale de l'UMP, n'a pas hésité à déclarer un jour lors d'un forum à Paris : «Prenez exemple sur l'Algérie, elle carbure à plein régime actuellement avec un taux de croissance qui a atteint les 7 % !» La réussite de notre pays est essentiellement due aux hommes qu'elle a formés pendant et après la Révolution. Le professeur Senhadji, un spécialiste du sida, est considéré, à Lyon, où il exerce, comme l'une des plus importantes personnalités de la ville. Des chercheurs algériens formés par cette Ecole algérienne qu'on a tellement dénigrée, travaillent dans des centres américains de haute technologie comme à Cap Canaveral ou à Silicon Valley. Des diplomates occupent actuellement des postes stratégiques aux Nations unies comme Lakhdar Brahimi et dans d'autres institutions internationales et qui sont moins connus. L'Algérie, disent les observateurs, est un pays à part qui a su surmonter ses difficultés, régler ses problèmes et surtout imposer une concorde nationale qui la met désormais à l'abri des turbulences. Quelle belle leçon de démocratie et de dignité l'Algérie n'a-t-elle pas donné au monde lorsque le Président Bouteflika a réuni autour de lui les anciens présidents qui ont eu à diriger le pays à un moment ou à un autre de l'histoire, Ben Bella et Chadli ? Oui, nous pouvons être fiers de notre Révolution et notre pays ne laisse personne indifférent. L'exemple Le miracle algérien est surtout le miracle du sacrifice. Rien n'aurait été possible aujourd'hui si des hommes n'avaient pas donné leur vie et leur jeunesse à la cause nationale et parfois leur fortune quand ce ne sont pas les trois à la fois. Le meilleur exemple nous a été donné par le Chahid Mustapha Benboulaïd qui a mis tout ce qu'il possédait (une entreprise de transport) à la disposition de la Révolution. Des milliers d'autres Algériens sacrifieront tout, y compris leur vie, pendant la Révolution et après l'indépendance pour ce pays tant aimé.