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La dette extérieure algérienne tombera à 4,5 milliards de dollars fin 2006
Elle était de 23 milliards en 2003
Publié dans Liberté le 04 - 05 - 2006

Les réserves en devises du pays, du reste, atteindront 80 milliards de dollars à fin décembre prochain.
Une source spécialisée, citant les estimations d'une institution internationale renommée, rapporte que la dette extérieure algérienne atteindra 4,5 milliards de dollars fin 2006, soit presque rien, a-t-on appris, en marge de la rencontre du Medef. Le scénario d'une quasi extinction de la dette du pays se précise. En effet, ce résultat sera sans doute obtenu, principalement, grâce au remboursement de la dette extérieure par anticipation. En effet, au cours de la même rencontre, une source sûre nous a indiqué que l'Algérie a mené ces derniers mois des consultations avec tous les pays membres du Club de Paris. Ces derniers ont donné leur accord pour un remboursement anticipé de la dette extérieure. Un consensus s'est donc dégagé, une condition sine qua non pour permettre ce remboursement anticipé de la dette extérieure auprès du Club de Paris. Il s'agit de 8 milliards de dollars. La réunion du 10 mai contre la partie algérienne et le Club de Paris va certainement enclencher le processus. Ce remboursement anticipé de la dette est donc acquis auprès de cette enceinte spécialisée dans le traitement des dettes publiques, en un mot garanties.
Quand on sait que la dette extérieure de l'Algérie atteint, actuellement, 13,9 milliards de dollars et que si on retranche ces 8 milliards, on arrive à pas loin du chiffre de 4,5 milliards de dollars. Par ailleurs, les remboursements de la dette par anticipation en dehors du Club de Paris vont sans doute se poursuivre d'ici à la fin de l'année. Par ailleurs, la même source spécialisée dans ce dossier nous indique que l'Algérie n'aura pas à rembourser par anticipation la dette auprès du Club de Londres, contrairement à ce qui a été annoncé dans la presse. En effet, à fin septembre, l'Algérie aura remboursé la totalité de cette dette estimée à 1 milliard de dollars. En clair, au lieu de continuer à payer jusqu'en 2011 annuellement les échéances de cette dette contractée auprès des membres du Club de Paris, l'Algérie va donc, dans les prochains mois, verser les 8 milliards de dollars. Elle peut se le permettre. Car les réserves en devises atteignent aujourd'hui 60 milliards de dollars. Elles pourraient atteindre 80 milliards de dollars fin 2006, au regard de la poursuite de la flambée des prix du pétrole.
L'Algérie a donc fait le bon choix. Ce remboursement anticipé de la dette va ramener sa dette extérieure de plus de 20 milliards de dollars, ces dernières années, à quelque milliards de dollars, soit une dette extérieure presque nulle. C'est un miracle économique qui s'annonce grâce à la ténacité de la politique du président Bouteflika. Car rares sont les pays dans le monde qui peuvent afficher une dette de moins de 10 milliards de dollars.
L'objectif affiché par le gouvernement d'atteindre une dette extérieure de 10 milliards de dollars à 2009 sera vraisemblablement atteint fin 2006, soit deux à trois ans avant cette échéance. Mais ce résultat extrêmement positif ne nous dispense pas de nous interroger sur son impact sur la population. L'équation est simple. Une dette extérieure quasiment nulle, l'Algérie va consacrer beaucoup plus d'argent à son développement. Avec cet allégement très important du poids de la dette, elle dispose d'une chance historique de moderniser le pays, d'améliorer de façon nette les conditions de vie de la population. Mais reste à savoir si cet effort de désendettement sera suivi par une meilleure utilisation de l'énorme excédent financier. Le remboursement par anticipation est déjà un emploi à bon escient des réserves en devises du pays. Mais cet effort reste insuffisant tant l'efficacité dans l'usage de l'argent public disponible aujourd'hui en quantité n'est aujourd'hui pas évidente. De façon triviale, la baraka de Bouteflika, et de manière rationnelle son dynamisme, suffiront-ils à éviter les grands gaspillages enregistrés actuellement dans la consommation des fonds publics engagés dans la réalisation de logements, de routes et tant d'infrastructures de base ?
N. Ryad


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