Résumé de la 5e partie - En 1940, il prend définitivement la nationalité américaine. Il décide alors de convaincre le Président Roosevelt de développer le programme de la bombe nucléaire, de peur que l'Allemagne n'y parvienne avant eux. Malheureusement, deux bombes seront lâchées à la fin de la guerre sur Hiroshima et Nagasaki, en 1945. Einstein regrettera son geste toute sa vie et soutiendra jusqu'à sa mort l'action du Comité d'urgence des savants atomistes, qui vise à limiter les ingérences de l'Etat dans la recherche scientifique. La théorie de la relativité générale prévoit une expansion infinie de l'Univers, idée que réfute en bloc Einstein. En effet, Einstein est de ceux qui ne croient pas au big bang, à la singularité initiale. Il crée donc un moyen de la contrer en établissant ce qu'il appelle la constante cosmologique. Une théorie qu'il niera ensuite en disant qu'elle a été la plus grande erreur de sa vie. Aussi respecté et écouté qu'il est, il se met en marge de la jeune génération de physiciens comme Heisenberg, Pauli et Bohr. En effet, Einstein vient de poser les bases d'une nouvelle théorie, la théorie quantique (notamment en expliquant l'effet photoélectrique), qu'il n'accepte pas. Il ne veut pas admettre le fait que cette théorie interdit toute représentation physique des briques élémentaires de la matière, comme les électrons, les protons, etc. Ils ne peuvent être décrits qu'en terme de probabilité ! Probabilité de trajectoire, de position, de vitesse. Einstein n'accepte décidément pas cette vision probabiliste de la réalité. Pour lui, la mécanique quantique est sinon inexacte, du moins incomplète. On peut dire en ce sens qu'il est le dernier physicien classique. Pour justifier ses pensées, il dit : «Dieu ne joue pas aux dés.» Exprimant son désaccord, Bohr répondra : «Qui êtes-vous Albert Einstein pour dire à Dieu ce qu'il doit faire ?». Albert Einstein meurt le 18 avril 1955 d'une rupture d'anévrisme.