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Un facteur de déstabilisation sociale
Publié dans Info Soir le 20 - 02 - 2013

Similitude - Ibadites et Malékites chacun connaît ses responsabilités et ses limites et chacun cherche à résoudre ses problèmes sans regarder l'autre.
Le rassemblement de protestation tenu il y a quelques jours par les jeunes de Berriane devant le siège de l'Agence locale de l'emploi (Alem) pour contester la liste des recrutés par Sonatrach «non équitable» entre les deux communautés ibadite et malékite ne s'est pas soldé par un affrontement. Sur les 40 jeunes sélectionnés pour travailler à Hassi R'mel, trois seulement sont malékites.
Au vu de la vive tension et de la rivalité entre les deux communautés, le pire était à craindre. Néanmoins, pour cette fois, «les jeunes ont beaucoup plus dénoncé l'injustice et l'exclusion à leur égard. Les choses se sont passées dans le calme. Il n'y a eu ni affrontement ni accrochage entre les deux communautés, ni saccage des biens», nous a affirmé une source citoyenne de la ville. Suite à l'intervention des sages de la région, la liste a été gelée avec «une promesse de révision dans les normes requises», affirme un habitant de Berriane, l'une des victimes de la tragédie de 2009. Pour lui, si les choses n'ont pas dégénéré et ne se sont pas transformées en échauffourées «violentes et virulentes» veut dire que «la situation est rassurante». «Berriane va mieux. Les choses se sont calmées. On ne parle plus ni de malékite ni d'ibadite, même si les frontières entre les deux communautés sont clairement définies et infranchissables. Chacun connaît ses responsabilités et ses limites et chacun cherche à résoudre ses problèmes sans regarder l'autre», a-t-il ajouté.
Le chômage n'est pas le seul problème qui pourrait briser le calme «précaire» de cette localité. Plusieurs points inscrits dans le pacte de paix signé entre les deux communautés n'ont pas encore été satisfaits totalement. «C'est la présence massive des forces de l'ordre qui empêche la ville de renouer avec la violence. Le pacte n'a pas apporté grand-chose à la population et les turbulences vécues ne peuvent pas être sans effet sur la région», ajoute une autre source. Au quartier Bouharaoua-Souffla, théâtre d'affrontements entre malékites et ibadites en janvier dernier, «la situation n'est pas très rassurante». «Nous vivons encore des provocations à longueur de journée et les ingrédients qui risquent d'allumer le feu une deuxième fois sont encore présents», nous déclare le président de l'association Cheikh hadj M'hamed de ce quartier. Il entend parler de «chômage, de la non-régularisation des terrains fonciers existant dans cette région, ce qui permet de clarifier les propriétés des uns et des autres et d'éviter toute situation de squat à l'avenir».
«Ce travail devrait être fait par le cadastre mais il traîne depuis de longues années. Nous considérons que cet organisme est complice des travaux de vandalisme et des attaques perpétrées contre notre population», a-t-il dit. «Nous avons demandé la sécurité mais cela n'a pas été pris en compte. Les habitants désarmés vivent dans la peur et l'insécurité face au silence inexpliqué de l'administration. Nous ne voulons pas revivre ces événements tragiques, mais il faut dire que le calme qui règne dans ce quartier est réellement inquiétant», nous confie notre interlocuteur, qui ajoute que «le problème du chômage et l'équité dans l'établissement des listes, risque d'être encore une source qui va mettre le feu aux poudres».


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