En date du 25 janvier 2013, avec «application immédiate», la ministre française de la Justice, Christiane Taubira, envoyait une circulaire aux juridictions, leur demandant de délivrer «des certificats de nationalité française (CNF)» aux enfants nés à l'étranger d'un père français et d'une mère porteuse. Même si le gouvernement socialiste se défend de permettre cette pratique (Gestation pour autrui), ils sont nombreux, opposés à cette pratique dans ce pays, à affirmer que le gouvernement français avance «masqué sur le sujet». Le professeur de droit, Daniel Fasquelle, voit, dans ce texte, «une forme de légalisation, en douce, de la gestation pour autrui». «Des couples vont aller à l'étranger pratiquer la GPA, et conforter ensuite des situations qui en France sont illégales, explique-t-il. «On ouvre la voie à bien d'autres dérives... Ce ne sont plus seulement les droits de l'enfant que l'on viole, mais aussi ceux de la personne humaine. Car la GPA est une forme de location du corps humain.»