380 établissements scolaires privés accueillent plus de 25 000 écoliers dans une totale illégalité. L?Algérie, qui disposait, en 1976, d?un réseau d?établissements privés assez important, compte aujourd?hui parmi l?un des rares pays au monde où le secteur privé de l?éducation n?a pratiquement pas de statut légal. Cette situation ambiguë a conduit, hier, le Conseil de gouvernement à se pencher sur le sujet afin de combler cette lacune. Il en est ressorti un avant-projet d?ordonnance modifiant et complétant certaines dispositions de l?ordonnance n°76-35 du 19 avril 1976, portant organisation de l?éducation et de la formation, présenté par le ministre de l?Education nationale. Une telle évolution du cadre législatif permettra d?organiser et d?asseoir légalement le contrôle scientifique et pédagogique de l?Etat sur les écoles privées informelles qui ont été créées en dehors de toute cadre réglementaire. L?intérêt pour l?école privée en Algérie va grandissant, toutefois devant un secteur dépourvu d?un cadre juridique légal, bon nombre de parents hésitent à franchir le pas. La prochaine légalisation de ces établissements privés ouvrira la voie au développement de ce secteur.