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Annaba
Les cliniques privées trop chères
Publié dans Info Soir le 12 - 08 - 2003

Santé L?offre en soins médicaux a augmenté, sans pour autant parvenir
à une organisation fiable.
Le secteur privé de la santé connaît ces dernières années un développement certain qui a permis d'atténuer la tension que subissait son homologue public.
Mais, si le secteur privé est réputé pour son «efficacité» en matière de fonctionnement, d'organisation et de prise en charge du malade, en revanche, les prix appliqués, notamment, par les cliniques, sont jugés très élevés et en totale contradiction avec la législation relative à la couverture sociale.
Le décalage entre la facture des établissements privés et les frais médicaux remboursés par la Cnas est jugé trop exagéré. Un rapport officiel de l'APW de Annaba l'a mentionné lors de sa dernière session de juillet 2003.
Il n'en demeure pas moins que cette situation est moins coûteuse qu'un traitement à l'étranger, fait-on remarquer. Les élus locaux se sont, certes, félicités de l'apport du secteur privé, mais n'omettent pas de relever cette transgression des lois qui pénalisent les petites bourses.
L'avènement de la médecine privée a également perturbé les structures publiques désertées par ses meilleurs éléments auxquels le secteur privé offre des salaires et des avantages plus attractifs.
Le secteur compte, à l'heure actuelle, 8 cliniques pour une capacité d'accueil globale de 292 lits. La plupart des établissements qui ont vu le jour durant les années 1990, sont localisés dans la commune du chef-lieu de wilaya. Les Jasmins, El- Farabi, Seybouse, Aurès, El- Djzaïr Abou Merouan sont des cliniques toutes installées à Annaba-ville.
Comme pour les plus importantes structures du secteur public, ces cliniques privées, qui se sont fait une bonne réputation, accueillent des malades de l'ensemble des wilayas de l'est du pays.
Le secteur privé de la santé de la wilaya de Annaba compte également 4 centres d'imagerie (IRM), 5 laboratoires pour analyses médicales, 258 cabinets médicaux, dont 142 spécialisés.
Le secteur comprend également 96 cabinets de chirurgie dentaire, dont 10 spécialisés, 198 officines pharmaceutiques, 14 distributeurs de médicaments (grossistes), 43 cliniques paramédicales, une société de transport de malade (SOS) et une entreprise de produits paramédicaux Sofarm.


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