Opération - Un recensement des besoins de formation dans les métiers agricoles est «en cours» à travers la wilaya. Ainsi et selon, la direction des services agricoles (DSA), cette démarche vise à identifier les domaines susceptibles d'être pris en charge par les structures spécialisées relevant du secteur de la formation professionnelle. Une opération qui intervient, a-t-on indiqué, dans le sillage de la mise en application d'une convention-cadre, signée le 22 janvier dernier, entre le ministère de l'Agriculture et du Développement rural et celui de la Formation et de l'Enseignement professionnels, qui vise à «pallier» le déficit dans les métiers agricoles. «Les jeunes ne veulent plus travailler la terre», affirme un fellah de la région. Selon lui, les métiers de la terre ne sont pas assez valorisés par les pouvoirs publics, mais aussi des médias qui, selon lui, donnent parfois une piètre image de certains savoirs ancestraux. En outre très peu d'établissements accompagnent en formations le secteur. Ainsi, et au titre de cette campagne de recensement, des agents recenseurs, rattachés aux différentes subdivisions agricoles de la wilaya, sont chargés de «lister» les besoins de formation exprimés par la population ciblée par ce recensement, en l'occurrence les propriétaires des exploitations agricoles, les fermes d'élevage et les jeunes porteurs de projets, émargeant dans l'un des dispositifs de soutien aux filières, a-t-on expliqué du côté de la direction agricole (DSA). L'on précise que ce recensement permettra d'aboutir à la mise en place, en concertation avec les services de la formation professionnelle, d'un programme de formation et d'apprentissage en mesure d'accompagner la dynamique que connaît le secteur agricole. Selon les responsables de la DSA, les prospections menées récemment au niveau de certaines zones agricoles de la wilaya ont permis d'identifier certains créneaux qui font l'objet d'un intérêt particulier auprès des exploitants agricoles, mais aussi de jeunes sans emploi, citant le cas de la maintenance des chambres froides, la mécanique agricole, l'apiculture et la taille des arbres et de la vigne. La convention-cadre entre le ministère de l'Agriculture et le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels vise, rappelle-t-on, au renforcement de l'offre de formation dans les métiers de l'agriculture, la promotion des petits métiers, notamment ceux en voie de disparition ainsi que la mise à niveau des compétences.