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Ainsi va la vie
Les moutons dans la tanière (4e partie)
Publié dans Info Soir le 10 - 04 - 2013

Résumé de la 3e partie - Une silhouette vêtue de blanc, aperçue la nuit, inquiète Houria qui s'en ouvre à Maïssa. Celle-ci pense que c'est le fils de khalti Kheïra, un voleur.
Mais pour la première fois, elle sentit sur elle et ses enfants comme une vague menace... — Mon mari aime que je sois élégante, disait souvent Maïssa à Houria... C'est un homme très connu dans la ville, et qui a beaucoup de connaissances... Houria l'écoutait, bavardait volontiers avec elle, abandonnait parfois son ouvrage pour des discussions interminables sur le pas de la porte. Elle en oubliait un peu ses préoccupations, et la conversation finissait toujours par tourner autour des habitants de la cour : — Fais très attention, l'avertissait Maïssa, ne parle à personne de nos voisins... — Sûrement pas ! répondait Houria.Pourquoi leur parlerais-je ? Car elle tenait absolument à se préserver et à garder sa réputation intacte, déjà menacée par son statut de «hedjâla». —Tu sais, lui répétait souvent Houria, mon seul but dans cette vie est d'éduquer mes enfants, de les voir grandir et devenir un homme et une femme dignes de ce nom.
C'est tout. Rien d'autre n'a d'importance à mes yeux... L'autre la regardait étrangement, légèrement incrédule, et finissait toujours par lui dire : — Tu as raison, ma sœur, que Dieu t'aide et t'accorde une longue vie... Mais tu devrais te méfier des gens d'ici... Et tu es encore jeune, et la sécurité n'est pas assurée dans notre quartier... La nuit surtout !... Mais son intuition de femme lui faisait découvrir, peu à peu, que Maïssa n'était pas réellement la gentille voisine désintéressée. Parfois, Houria se sentait réellement mal à l'aise quand elle lui lançait certaines pointes sur un ton faussement enjoué. On aurait dit qu'elle la haïssait au fond de son cœur. Cette pensée peu à peu s'ancra dans la conviction de Houria. C'était comme une façade qui laissait deviner, de temps en temps, au détour d'une phrase, une froideur, une méchanceté qui lui faisait froid dans le dos.
Pourquoi est-elle ainsi ? Pourquoi me déteste-t-elle ? se demandait Houria, qui commença petit à petit à éviter sa voisine. —Ton fils est un pauvre orphelin ! dit-elle un jour devant l'enfant qui baissa la tête. Il ne peut même pas jouir du mot de «papa», le pauvre ! —Tu portes toujours, ma pauvre, les mêmes vêtements que tu avais à ton arrivée !
Tandis que tes enfants sont toujours bien habillés, on dirait des enfants de millionnaires ! Un jour Houria l'entendit distinctement rire d'elle avec la fille du voisin, celle qui avait l'air vulgaire : sa maison ressemble à celle d'une mendiante ! Mais Houria, qui sentait la menace impalpable la cerner plus fort, comprit qu'elle ne pouvait adopter vis-à-vis de Maïssa, une attitude énergique. (A suivre...)


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