Résumé de la 2e partie Les affirmations de Maïssa sur les penchants pervers d?un voisin font craindre le pire à Houria pour sa petite fille. Alors, Houria interdit expressément à ses enfants de sortir jouer dans la cour pendant son absence. Elle attendait qu?ils soient rentrés de classe pour courir jusqu?à l?association, où ses cours commençaient à 17h 30. Elle arrivait essoufflée, mais la sécurité de ses enfants passait avant tout... «Houria, quelqu?un a pénétré cette nuit dans ta setha et a essayé de tourner la clé dans la serrure. J?en suis sûre ! J?ai voulu te réveiller, mais j?avais peur de bouger !» Houria s?esclaffa, mais Salima, sa petite s?ur, une étudiante venue passer la nuit chez elle, était catégorique : «Je te jure que c?est la vérité !» «Tu es folle, cette maison est très bien gardée. Maïssa m?a assuré qu?aucun homme étranger ne pouvait entrer dans cette cour ! Et puis, si tu dis vrai, j?aurais trouvé la porte de ma setha ouverte... tu as dû rêver, Salima !» Un matin, c?est sa nièce Leïla qui fait la même remarque que Salima. Mais Houria, tout à ses soucis, mit cela sur le compte de leur imagination. Et puis, une nuit, les enfants étaient couchés et Houria, qui regardait la télévision dans la petite salle, leva brusquement les yeux vers la terrasse de Maïssa, face à sa fenêtre, et vit une longue silhouette vêtue de blanc, debout, immobile. Quand elle se leva et s?approcha de la fenêtre, l?ombre avait disparu comme par enchantement et Houria ignorait qu?on pouvait aussi facilement se cacher en se baissant, les murs de la terrasse étant assez hauts. «Comment était-il habillé ?», demanda Maïssa quand Houria lui décrivit la silhouette de la nuit. «Tout en blanc ! Et puis il a disparu.» «C?est certainement le fils de khalti Kheïra, notre voisine, il erre souvent sur les terrasses c?est un voleur...» Et elle se tut. Houria, qui était très pauvre, ne craignait pas les voleurs, certaine qu?elle ne pouvait les attirer. Que pouvaient-ils lui prendre ? (à suivre...)