Boston - La puissance des explosions qui ont endeuillé le marathon de Boston lundi laisse penser à des bombes artisanales déposées au sol accompagnées de billes d'acier ou de clous pour multiplier les dégâts, selon les premiers témoignages et éléments de l'enquête. Le FBI et la police de Boston se refusaient mardi à livrer des détails de l'enquête à ce stade ou à évoquer une quelconque piste, islamiste ou intérieure, au lendemain de la double explosion qui a provoqué la mort de trois personnes et fait plus de 170 blessés. Une trentaine de policiers scientifiques spécialistes des explosifs ainsi que des équipes canines ont été dépêchés sur place pour l'enquête. Afghanistan - Sept civils sont morts ce matin lorsque le véhicule dans lequel ils voyageaient a sauté sur une bombe artisanale dans la province de Herat (ouest de l'Afghanistan).Trois autres personnes ont été blessées dans l'explosion, qui s'est produite dans le district de Shindand, à une centaine de kilomètres de la capitale provinciale Herat, a indiqué le porte-parole du gouvernement local. Des femmes et des enfants font partie des victimes, a-t-il déclaré, ajoutant que l'attentat était «l'oeuvre des ennemis de l'Afghanistan», un terme qui désigne généralement les talibans. Taïwan - Taïwan a organisé ce matin ses plus grandes manoeuvres militaires à tir réel depuis 2008 en simulant une invasion de la Chine dont le développement militaire inquiète les dirigeants de l'île de fait indépendante depuis plus de six décennies. Ces exercices baptisés «Han Kuang 29» (gloire des Hans 29) ont mobilisé 7.000 soldats de toutes armes sur les îles Penghu au milieu du détroit de Formose, large de 180 kilomètres, séparant la Chine populaire de Taïwan. «Ces dernières années, les communistes chinois ont massivement développé leur armement, tant en termes de qualité que de quantité, au gré de la forte croissance économique du pays». Sénégal - Un des chefs de la rébellion indépendantiste de Casamance, région du sud du Sénégal, a appelé à déposer les armes en vue de «négociations sincères et justes» avec le gouvernement sénégalais. Après plus de 30 ans de conflit dans cette région, Ousmane Gnantang Diatta, chef d'une des nombreuses factions du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, rébellion) a affirmé hier soir à la télévision nationale RTS qu'il «n'y a jamais de guerre sans négociations» et a appelé toutes les factions du MFDC, «du Nord au Sud, d'Est à l'Ouest, à déposer les armes».