Résume de la 1re partie - Zineb, qui hésite à accepter la demande en mariage de Hocine, demande l'avis de ses enfants. Ali encourage sa mère à se remarier. Il dit, dans un souffle à peine audible : «Moi aussi, j'aurai un papa !» Profondément touchée, Zineb a pris son fils dans ses bras, mesurant sa souffrance. «Je te jure, si c'est un homme bien, je l'épouserai, et tu auras de nouveau un papa... Mais moi, dis, je suis ta maman et ton papa en même temps, et je suis là pour toi... Tu peux compter sur moi comme sur un papa, et comme sur une maman.» C'est à ce moment-là que Zineb a décidé d'accepter ce qui lui avait semblé jusque-là impossible... Et quelques jours plus tard, il l'appela au téléphone. La voix était grave, posée. «Bonjour, madame... C'est Hocine... Voilà, j'ai une villa au bord de la mer», avait-il commencé, et Zineb, désillusionnée, avait immédiatement ressenti le côté «commercial» de ses intentions. Il cherchait une épouse sérieuse, suffisamment jeune pour s'occuper de lui, dans ses vieux jours. Quant à lui, il apportait son argent et sa villa... Mais c'est parce que, d'emblée, il avait parlé de cette maison que Zineb avait ressenti une impression désagréable. Pour qui la prenait-il ? Croyait-il qu'elle en avait après sa fortune ? Non ! Pour elle, seul comptait le bonheur de ses enfants. Sa fille était restée silencieuse, mais Ali... Zineb se ressaisit... on venait de sonner à la porte, et Baya courut ouvrir. Elle entendit la voix de son beau-frère : «Sois le bienvenu, Hocine ! Marhaba !» «Entrez, entrez», s'exclama sa sœur. Puis la grosse voix du téléphone résonna dans le couloir : «Bonjour madame ! Merci de me recevoir ! Entre, Nassima !» «Il est venu avec sa sœur», pensa Zineb, dont le cœur battait très fort. Mon Dieu, à quoi ressemble-t-il ? Pourquoi me suis-je fourrée dans cette histoire ? Je suis trop sensible avec mon fils ! Et puis, elle reprit courage. «Je suis complètement débile ! Il ne va pas me manger ! Et je pourrai faire marche arrière quand je le voudrai ! Rien n'est décidé !» Et, comme si elle se jetait à l'eau, elle alla à la rencontre des arrivants... Hocine était debout au milieu du salon, et c'est lui qu'elle regarda le premier. De taille moyenne, il était rougeaud, avec des cheveux blancs. Et il lui semblait si vieux ! «Plus vieux que papa», fut sa première pensée et elle ressentit une sorte de soulagement... «Je vais refuser ! ouf !» Lui resta immobile, la regardant de ses yeux en amande, sans couleur réelle, avec une drôle de lueur dans le regard. C'était comme si ses yeux riaient alors que ses traits étaient immobiles. (A suivre...)