Initiative - Le Festival culturel algérien vise à promouvoir de manière plus large le riche patrimoine culturel de l'Algérie au Royaume-Uni. Si en France il y a une visibilité de la culture algérienne plus au moins estimable auprès du public français et ce, grâce à la communauté algérienne qui y est établie depuis plusieurs générations, il se trouve qu'ailleurs, en Europe, la culture algérienne dans ses différentes composantes, arts et histoire, reste approximative, presque méconnue. D'où la création à Londres, d'un festival visant à faire connaître la culture et l'histoire de l'Algérie dans sa diversité. «Le Festival culturel algérien (ACF) est né d'un désir de promouvoir la richesse du patrimoine culturel de l'Algérie, sous-estimé et souvent incompris à l'étranger», dira Toufik Douib, installé à Londres. En outre, «les manifestations culturelles algériennes sont rarement vues à travers le Royaume-Uni et les initiatives pour se connecter et permettre l'expression et l'échange sont peu nombreuses et espacées», constate-t-il.«ACF est une organisation communautaire conduite sans but lucratif, une manifestation indépendante, inclusive et en pleine croissance collective de jeunes professionnels, étudiants et artistes basés à Londres, avec des contributions de la diaspora algérienne mondiale», explique-t-il, et de poursuivre : «Comme un projet dirigé par la communauté, toutes les contributions au festival ont été réalisées sur une base volontaire. Nous avons été étonnés par les réponses majoritairement positives à nos appels de contribution. Ce festival n'aurait pas été possible sans la contribution et l'engagement passionné de tous les haut-parleurs, des cinéastes, des artistes et des bénévoles.» De ce festival est né un ballet. «L'idée du Ballet algérien de Londres» est née durant l'été 2012 et a été littéralement créé entre Alger et Londres», dira Toufik Douib, à l'origine de la création de ce ballet avec la coopération de Farah Nasri. Menée par Farah et formé de dix danseuses au total, le ballet couvre les différentes régions de l'Algérie et représente en conséquence la diversité culturelle du pays. «L'un des principaux atouts du ballet est qu'il est composé de danseuses 100% internationales, amatrices pour la plupart, venues de tous les horizons et de communautés diverses qui étaient curieuses ou désireuses de connaître ou d'apprendre sur l'Algérie et ses traditions. Le ballet s'est déjà reproduit dans une dizaine d'événements aux thèmes de la culture arabe et de la danse. Un succès inimaginable encore aujourd'hui, mais une fierté sans égale, de partager l'amour d'être Algérien», raconte Toufik Douib. Ainsi, le festival dont la 2e édition est prévue pour cet été, vise à promouvoir de manière plus large le riche patrimoine culturel de l'Algérie. Il veut faire honneur à l'Algérie, sur le plan historique, artistique et culturel, souvent stigmatisé et sujet à des stéréotypes réducteurs.