Nigeria / Réfugiés - Plus de 1 500 personnes, fuyant les affrontements sanglants entre armée et islamistes dans le nord du Nigeria à la mi-avril, ont trouvé refuge dans le sud-est du Niger, selon l'ONU et des autorités locales. «Suite à des affrontements meurtriers entre l'armée et les islamistes dans la localité nigériane de Baga le 19 avril, 1 570 personnes ont fui le Nigeria pour venir au Niger», indique dans son dernier bulletin le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) à Niamey. Baga, dans le nord-est du Nigeria, a connu le 19 avril un bain de sang. Les combats entre l'armée et des membres présumés du groupe islamiste Boko Haram ont fait environ 200 morts. D'autres attaques islamistes ont ensanglanté la même région ces dernières semaines. Bulgarie / Législations - Le Parti conservateur bulgare, GERB, de l'ancien Premier ministre, Boïko Borissov, renversé cet hiver sous la pression de la rue, a remporté dimanche soir l'élection législative anticipée mais sans majorité, ce qui risque de replonger le pays dans la crise. Il recueillerait entre 30,4 et 34% des suffrages, son principal rival, le Parti socialiste (PSB, ex-communiste) entre 25,3 et 27,1%, selon des sondages de cinq instituts réalisés à la sortie des bureaux de vote. C'est la première fois en Bulgarie qu'un parti est réélu depuis la fin du régime communiste il y a 23 ans. Mais, ce score, s'il est confirmé, ne donne pas de majorité parlementaire aux conservateurs et la formation d'un gouvernement de coalition s'annonce périlleuse tant les affrontements de la campagne électorale ont été rudes. Turquie / Syrie - Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a reproché à la communauté internationale son «silence» sur le dossier syrien dont «l'attentat barbare» de samedi est, selon lui, une conséquence, à l'occasion d'une visite hier à Berlin. «Le dernier attentat montre comment une étincelle se transforme en incendie lorsque la communauté internationale reste silencieuse et que le Conseil de sécurité de l'ONU est incapable d'agir», a déclaré le chef de la diplomatie turque au lendemain d'un double attentat qui a fait 46 morts dans une ville proche de la Syrie. Ankara en a attribué la responsabilité au régime de Damas, qui a démenti toute implication. Tanzanie / Libération - Trois Emiratis, arrêtés en Tanzanie après un attentat contre une église, ont été libérés et ont regagné leur pays. Les trois personnes ont été remises en liberté après une intervention du ministère des Affaires étrangères des Emirats arabes unis auprès des autorités de Tanzanie, selon un quotidien. Citant le ministère des Affaires étrangères à Abou Dhabi, le journal a indiqué que «les trois personnes se trouvaient par hasard près du lieu de l'attentat». Un Saoudien, arrêté dans les mêmes circonstances, a été également relâché, a annoncé dimanche le ministère saoudien des Affaires étrangères en soulignant qu'aucune accusation n'avait été retenue contre lui.