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Warda El-Djazaïria
Son fils s'oppose à l'exploitation de son image
Publié dans Info Soir le 15 - 05 - 2013

Rencontre - Reyad Kesri, le fils de la regrettée Warda El-Djazaïria, s'oppose catégoriquement à tout projet cinématographique ou télévisuel exploitant à des fins mercantiles l'image de sa défunte mère.
«Je m'oppose au principe de la commercialisation de l'image de Warda El-Djazaïria», a-t-il dit, hier, lors d'une conférence au Forum du quotidien El Moudjahid, et d'ajouter : «Ma sœur Widad et moi sommes contre toute forme d'utilisation du nom Warda. En ce moment, il n'existe aucun projet dans ce sens.»
Reyad Kesri s'est dit étonné de l'attitude de ceux qui se disent spécialistes ou détenteurs de secrets à révéler, alors qu'ils étaient absents de son vivant.
«Pourquoi n'ont-ils pas présenté leurs projets avant sa disparition ?», s'est-il indigné.
«Nous sommes contre les dérives de l'exploitation de l'image de Warda El-Djazaïria. Toutefois, nous sommes pour un projet cinématographique à la hauteur de la diva de la chanson arabe et de son œuvre. Nous ne sommes pas à l'aise pour un feuilleton télévisé, mais d'accord pour un long métrage. Pas un film, mais le film sur Warda El-Djazaïria.»
Ainsi, Reyad Kesri est contre une réalisation exclusivement basée sur une biographie qui serait tirée de la vie privée de Warda El-Djazaïria, car, selon ce dernier, «elle ne respecterait pas le droit à l'image de ma mère et risquerait d'être utilisée à des fins mercantiles». Mais une œuvre d'art qui répond aux standards des films à la hauteur du personnage qu'a incarné Warda El-Djazaïria en tant que personnalité publique, Reyad Kesri ne voit pas d'inconvénient majeur à ce projet.
Pour ce qui est de l'écriture des mémoires de la star, il s'est contenté de dire être à la recherche d'une belle plume pour écrire la biographie de Warda.
S'exprimant sur le clip illustrant la dernière chanson de Warda El-Djazaïria, Eyyam, diffusé en avant-première, samedi dernier, Reyad Kesri s'est dit entièrement satisfait du travail technique et artistique de Mounes Khammar.
«C'est un travail parfait. Mounes s'est montré très perfectionniste. Il a, en outre, réussi à exprimer des émotions sans aucun mot, et pour moi, c'est la définition d'un réalisateur professionnel. Ma mère aurait apprécié le travail de Mounes», a témoigné Reyad Kesri, et de poursuivre : «En voyant le story-board, ma mère a dit je suis très belle comme ça. Pourquoi ne me dessineriez-vous pas au lieu de me filmer. Et c'est exactement ce qui s'est produit, comme un dernier vœu qui s'est concrétisé.»
Le clip devait être réalisé entre le 1er et le 13 mai 2012. A la demande de Warda, le tournage de ses séquences a été décalé au 1er juin. Mais sa disparition a modifié les plans de l'équipe. Le travail n'a repris que quelque temps plus tard.
Ainsi, pour y remédier, Mounes Khammar a pensé réaliser les parties de Warda avec la technique de la rotoscopie. Pour une minute trente où l'on voit la chanteuse interpréter Eyyam, il a fallu la réalisation de près de 1 200 dessins. Il a fallu aussi introduire une doublure et organiser les mouvements du corps et du visage qui ont été remodelés pour ressembler de façon authentique à celui de Warda. Une animation qui a nécessité un gros travail de huit mois.
- Interrogé sur le choix du réalisateur, Reyad Kesri a répondu : «J'ai été vraiment séduit par son travail. Je l'ai découvert en regardant son dernier court métrage, Le dernier passager, une œuvre multiprimée à l'échelle internationale, et aussi diffusée dans les salles de cinéma américaines, notamment à Los Angeles. J'ai donc vite pris attache avec lui et je lui ai proposé le projet auquel il a aussitôt adhéré. C'était une merveilleuse aventure.» Ainsi, Reyad Kesri a décidé que ce sera Mounès Khammar et pas un autre qui fera son clip – un clip scénarisé en se basant sur «la musique et le cinéma». D'où d'ailleurs la réussite du clip.
De son côté, Mounes Khammar a dit : «Je ne suis pas un réalisateur de vidéo clip. J'ai néanmoins pensé et conçu ce projet comme une œuvre cinématographique. Ce travail à la fois technique et artistique est le résultat d'une accumulation créative et des passages cinématographiques inspirés des paroles et de la musique de la chanson.» Il a, ensuite, tenu à préciser : «Eyyam n'est pas un hommage à Warda. Il n'entre dans aucun cadre de célébration quelconque, il ne s'agit pas non plus d'une chanson d'adieu, mais bel et bien du dernier travail de l'artiste défunte. C'est seulement son dernier travail, une œuvre posthume.» En reprenant la parole, Reyad Kesri dira : «Le clip a démontré un jeu d'actorat des comédiens (Ahmed Benaïssa, Aïda Guechoud, Hassan Kachach, ou encore Malika Belbey) étonnant, exceptionnel. C'est un clip qui révèle qu'il y a du talent, des capacités et des potentialités artistiques.»


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