Résumé de la 9e partie - Le pauvre Hocine sort de l'hôpital avec les jambes et les bras dans le plâtre... C'est Ali qui le ramène chez lui en taxi. Une fois à la maison, le malheureux prof appelle sa mère pour qu'elle vienne passer quelques jours chez lui ou qu'elle lui envoie une de ses sœurs pour qu'elle l'assiste dans ses tâches ménagères. Avec une partie du corps plâtrée, il ne pourra plus faire la cuisine ni laver son linge pendant deux ou trois mois. Finalement, les deux – sa mère et sa sœur – viennent. Son père, quand il apprend dans quelles conditions il a eu son accident, lui demande de porter plainte. — Non, père, répond Hocine, porter plainte me ferait perdre du temps et de l'argent inutilement parce qu'il faut prendre un avocat et faire face à tous les frais de justice. Non ! Je préfère laisser tout cela à l'appréciation de notre Créateur. Deux mois plus tard, un autre drame se produit. Comme sa jambe ne cessait de lui faire mal, Hocine se rend à l'hôpital où on lui apprend que le plâtre a été mis sans avoir auparavant bien emboîté les os. Cette erreur a eu pour conséquence de pourrir l'os... Et le seul moyen pour éviter la gangrène est l'amputation. Et c'est ainsi que deux jours plus tard, Hocine se retrouve avec une seule jambe. Son père revint à l'assaut : — Si tu recours à la justice, tu recevras un dédommagement conséquent pour réparer ton handicap. — Mon handicap ne sera jamais réparé, père... Quant à ce voisin, je ne vois vraiment pas comment je ferai pour lui arracher un dédommagement. Déjà qu'il a du mal à nourrir sa famille. Sa famille que je plains parce qu'une bonne partie de l'argent qu'il gagne par mois finit dans les bars. Pour faire face à tous ses soins, Hocine doit vendre sa Renault 4. Son bras guérit complètement. Quant à sa jambe, il a fait placer une prothèse. A la rentrée scolaire, il reprend son travail de prof le plus normalement du monde. Enfin, presque... (A suivre...)