Festival La capitale des Hammadites accueille, à compter d?aujourd?hui, la deuxième édition des rencontres cinématographiques. cette manifestation est initiée par deux associations ?uvrant pour la promotion du 7e art et du ciné-club, à savoir Project?Heurts et Kaïna Cinéma. Les journées cinématographiques, qui débutent ce jour, 30 mai, et se poursuivront jusqu?au 4 juin, s?annoncent denses et riches. Elles regroupent les professionnels ainsi que les amateurs du 7e art, de différentes régions du pays. On relève à titre d?exemple, la participation de Ahmed Béjaoui, Djamel Bendedouche et Boudjemaâ Karèche. Cette manifestation s?articule autour d?ateliers de formation (work shop), dans lesquels de jeunes amateurs seront initiés à l?image. Il y aura également une série de projections de films documentaires de réalisateurs algériens. Les projections se feront à la cinémathèque de Béjaïa. En ouverture, il est programmé la projection en plein air du film Le peuple migrateur sur la place Gueydon. Des conférences-débats seront animées par des professionnels et amateurs de l?audiovisuel au Théâtre régional de Béjaïa. Il est à noter que ces rencontres verront la participation de jeunes réalisateurs spécialisés dans le court métrage. En effet, le festival accorde une place prépondérante aux courts métrages qui semblent prendre, ces dernières années, une certaine envergure car, à défaut de longs métrages, les jeunes réalisateurs, amoureux de l?image, exercent leur passion en réalisant des courts métrages avec des caméras vidéo, parce ne demandant pas de grands moyens techniques et financiers. Le court métrage remplace donc le long métrage. Il devient une pratique largement répandue, et il s?avère un autre véhicule de l?image, l?image d?Algérie. L?objectif de ces rencontres cinématographiques consiste essentiellement à relier les différents chaînons de la production, à savoir les métiers du cinéma pour discuter sur les réalités du cinéma algérien, et aussi de mettre en place et en pratique de nouvelles méthodologies de travail et de nouveaux procédés de formation. Dans ce cadre et afin d?assurer des stages et de mener à bon terme les discussions, plusieurs professionnels français animeront des ateliers de travail. Des personnalités comme Nadira Aroudjoun, déléguée générale du festival du court métrage de Clermont-Ferrand, et Marc Rippol, résident du festival Rencontres cinématographiques d?Aix-en-Provence, et Michèle Driguez, régisseur du Festival international du cinéma méditerranéen seront présents. Placées sous le générique «De l?éducation à l?image», ces rencontres cinématographiques de Béjaïa s?ouvrent sur un séminaire consacré à l?organisation des festivals de film ; ce séminaire a pour but d?aboutir à des propositions de stages individuels dans des festivals qui vont se dérouler en France. Par ailleurs, ce festival se veut d?abord «une approche prospective du cinéma algérien», il posera les différentes problématiques auxquelles ce dernier est confronté ; il vient définir des stratégies et des méthodologies afin de mieux approcher le cinéma, donc d?élaborer des solutions pour une bonne connaissance de l?image.