Les participants au colloque national dédié au chanteur Aïssa El-Djermouni ont recommandé, hier, lundi, à Oum El-Bouaghi, «la collecte et l'enregistrement» du répertoire des œuvres de ce chantre disparu des Aurès. Les universitaires et les chercheurs se consacrant à la musique bédouine, conviés à ce colloque clôturé hier, ont également appelé à «encourager les étudiants à préparer des thèses en rapport avec le répertoire d'Aïssa El-Djermouni, avec sa voix, son genre musical et avec l'impact de ses paroles». Les participants qui ont pris part à cette rencontre, ouverte samedi à l'initiative de la Direction de la culture, ont également appelé à «institutionnaliser» ce rendez-vous, exhortant les responsables concernés à éditer l'ensemble des communications données au cours de ce colloque. Ce serait, ont-ils estimé, un «acte de préservation de la mémoire collective liée à ce patrimoine». Il a également été suggéré de «baptiser des édifices culturels du nom d'Aïssa El-Djermouni, chanteur à la voix exceptionnelle, vedette incontestée de la chanson folklorique, non seulement dans la région des Aurès mais aussi dans le pays tout entier».