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Suspense
La Corruptrice (29e partie)
Publié dans Info Soir le 12 - 06 - 2013

Résumé de la 28e partie - L'archiprêtre vient se plaindre de Mlle Davois qui aurait dit aux fillettes de l'orphelinat que Dieu n'existait pas...
Vous verrez qu'elle parviendra, beaucoup plus vite que vous ne le croyez, à vous attirer de sérieux ennuis ! Est-ce que votre père, qui fut le modèle des médecins, a jamais eu besoin d'une assistante ?» - «Vous oubliez, monsieur l'archiprêtre, que le champ d'investigation de la médecine s'est considérablement étendu depuis ces dernières années ! Il m'est impossible de suffire à tout ! Mlle Davois m'a été recommandée par l'homme le plus éminent que je connaisse : le professeur Berthet, mon ancien maître à la Faculté de Paris. Depuis que j'ai pu la juger à l'œuvre, je suis décidé à la garder, à moins que je ne la prenne en défaut sur une faute professionnelle, mais ça m'étonnerait !» - «Moi aussi ! Et que faites-vous de ses fautes morales ?» - «Sa moralité semble irréprochable.» - «Sauf quand elle se mêle d'orienter la conscience des autres ! Ignorez-vous que c'est la faute morale la plus grave ? Je vous quitte, mon petit Denys, en souhaitant de tout mon cœur de prêtre que vous ne vous trompiez pas sur le compte de cette femme et que ce soit moi ! Mais si jamais il arrivait dans le pays quelque chose d'ennuyeux par sa faute, vous reconnaîtrez que je vous ai prévenu. Je crains que vous n'ayez introduit dans votre vie professionnelle et même votre vie privée, en la laissant habiter chez vous, une véritable vipère ! A bientôt, Denys.»- «Monsieur l'archiprêtre, j'espère que ça ne vous empêchera quand même pas de venir à notre petit bridge hebdomadaire ici, samedi prochain, avec maître Boitard et M. Poirsault ?» - «Le bridge n'a rien à voir avec ce que je viens de vous dire et j'ai une sérieuse revanche à prendre. Je n'ai pas encore digéré vos cinq sans- atout successifs ! A samedi.»
La visite du chanoine Lefèvre me laissa songeur... Pour qu'un homme aussi large d'esprit eût éprouvé le besoin de venir me donner un tel avertissement, c'était qu'il sentait un danger réel, mais lequel ? Il devait être bien incapable, l'excellent prêtre, de me le définir ! Personne n'aurait pu définir ce danger... Par moments, je le pressentais, moi aussi, mais je ne voulais pas trop m'y attarder. Marcelle n'accomplissait-elle pas son devoir professionnel avec une conscience rare ? J'avais eu beau l'observer, l'épier même depuis près de deux mois qu'elle vivait continuellement auprès de moi, je n'avais rien décelé, rien qui pût justifier de ma part la moindre observation. Elle savait se montrer très discrète dans la maison : on ne l'entendait pas... Clémentine elle-même ne disait plus rien sur elle. C'était bon signe puisque je savais que ma vieille nounou ne l'aimait pas. Le seul petit grief que l'on pouvait retenir contre Marcelle était d'avoir mis en doute le principe même d'une religion devant des enfants... Mais les sœurs de l'orphelinat n'avaient-elles pas exagéré ? C'est toujours un peu étroit de mentalité, une bonne sœur : ça vit emprisonnée dans une cornette... Et comment faire la réprimande à Marcelle ? (A suivre...)


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