Le prince héritier Abdallah Ben Abdel Aziz, qui dirige de facto le royaume en raison de la santé fragile du roi Fahd, a accusé les «groupes déviants», en référence aux sympathisants du réseau terroriste Al-Qaîda, de «vouloir porter atteinte à l'économie du royaume et (faire fuir) les étrangers». «Ces groupes proclament qu'ils ne veulent pas d'étrangers, mais ces étrangers viennent pour servir ce pays et nous les invitons dans cet objectif», a-t-il ajouté. Le prince héritier a assuré que les autorités saoudiennes allaient «poursuivre et éliminer ces groupes» et renouvelé ses appels à ses compatriotes à dénoncer les suspects et à rester vigilants. «Il n'y a plus de place pour le silence. Celui qui garde le silence serait considéré comme complice», a dit le prince Abdallah.