Dans un rapport-analyse des données criminalistiques, les services du commandement de la Gendarmerie nationale imputent le crime organisé chez nous au recul des offres d'emploi, à la déperdition scolaire et à la baisse du pouvoir d'achat du citoyen. La négligence des parents vis-à-vis de leurs enfants, l'impact négatif des médias et de l'Internet ainsi que la mauvaise fréquentation sont d'autres facteurs cités dans le document. Plus de 62% des personnes arrêtées dans des affaires de droit commun dans la wilaya d'Alger durant les cinq premiers mois de 2013 sont âgées entre 18 et 28 ans, ont indiqué les services de la Gendarmerie nationale. Elles sont suivies de la tranche d'âge 29-40 ans avec 332 arrestations, puis des personnes âgées de 40 ans et plus avec 273 arrestations. Ces chiffres sont en hausse par rapport à la même période de l'année précédente avec 865 personnes arrêtées pour la première tranche d'âge, 323 pour la seconde et 228 pour les personnes âgées de 40 ans et plus. Les unités du groupement territorial d'Alger ont enregistré 1 416 crimes et 1 362 délits dont coups et blessures volontaires à l'arme blanche. Par ailleurs, une hausse des affaires liées au crime organisé est relevée dans la wilaya de Blida, durant les 4 premiers mois de 2013, par les unités territoriales de la Gendarmerie nationale, selon le chargé de la communication. Selon le bilan fourni à l'occasion des «Portes ouvertes» sur la Gendarmerie nationale, il a été enregistré, pour la période considérée, un total de 83 affaires impliquant 119 mis en cause, contre 62 affaires impliquant 82 individus pour le même intervalle de temps de l'année 2012. La majorité de ces affaires est liée au trafic de drogues et de psychotropes. La criminalité ordinaire a connu, également une hausse, puisque le bilan comparatif de la gendarmerie fait état de l'enregistrement de 925 affaires pour 989 mis en cause pour les 4 premiers mois de 2013, contre 842 affaires pour 794 mis en cause pour la même période de 2012.