Résumé de la 6e partie - Pour échapper à sa patronne et mettre un terme à une histoire de fous, Farouk veut présenter son beau-frère à Saléha. Elle les reçoit dans son bureau. Le jeune beau-frère est présenté comme étant un bon comptable. — Effectivement, j'ai besoin d'un bon comptable. J'en ai un que j'ai hérité de mon père mais il commence à se faire vieux. Et puis, il est un peu «périmé». Il est trop régulier alors que de nos jours, pour s'en sortir, il y a des astuces auxquelles il faut recourir sinon les impôts nous pompent tout notre bénéfice. — Ah ! Oui, madame...maintenant, à côté de la comptabilité vraie ou présentée comme telle, il y a une comptabilité parallèle dont la principale règle est de contourner les lois ou d'exploiter leurs failles. — Voilà ce que je recherche. Je vous prends à l'essai jeune homme... Je garde mon vieux comptable pour le moment. Si je vois que vous faites l'affaire, je l'envoie à la retraite. — Tu verras, Saléha, intervient Farouk, il est compétent, gentil, serviable ...il lui manque aussi une âme-sœur pour se caser... Saléha regarde Farouk et lui demande : — Peux-tu m'expliquer le sens de ces derniers mots, Farouk ? — L'explication de ces derniers mots ? Cela me parait clair pourtant... — Tu veux dire que tu m'as ramené un prétendant ? — Euh...je... — Non, mais tu me prends pour qui ? Finalement, je me suis trompée sur ton compte...tu es débile, comme tous les autres...Allez, sortez de chez moi tous les deux... Au moment où les deux hommes s'apprêtent à franchir la porte du bureau, Saléha lance à Farouk : «Je te ferai parvenir demain un chèque pour ton solde de tout compte. Le lendemain en fin d'après-midi, un jeune employé d'une compagnie de messagerie rapide donne à Farouk une enveloppe contenant un chèque de cent mille dinars. La totalité du salaire mensuel sur lequel ils s'étaient mis d'accord alors qu'il n'avait travaillé que dix-huit jours.