Résumé de la 1re partie - Engagé en 1914 dans l'armée allemande, le caporal Adolf Hitler combat contre les troupes françaises près de Seboncourt en Picardie. De temps à autre, les soldats sont envoyés à l'arrière pour récupérer, reprendre des forces et parfois... s'amuser. Souvent, il fait le coup de poing avec ses camarades pour laver cette infamie. Les années passent, et Charlotte refuse de s'exprimer sur les mystérieuses circonstances de la naissance de son fils. Pis encore, miséreuse et vaguement honteuse, elle délaisse son fils et le confie à la garde d'un couple plus aisé chez qui l'une de ses sœurs est employée. Cette «nouvelle famille» finira par adopter l'enfant en 1934. Son «vrai père», de son côté, ne le reconnaît pas, refuse de le voir, mais continue de moins en moins à prendre des nouvelles de sa mère. Chose extraordinaire, au début des années vingt, sa famille d'adoption se retrouve propriétaire d'un immeuble à Francfort qu'elle ne paye pas. Quelques semaines avant de mourir, au début des années cinquante, Charlotte avoue à son fils la véritable identité de son père. Le choc est terrible. «Afin de ne pas tomber dans l'anxiété, je travaillais sans relâche, ne prenant jamais de vacances, jamais de distraction : 20 ans sans rentrer dans une salle de cinéma», raconta Jean-Marie Loret dans un livre qu'il publia dans l'indifférence générale en 1981 aux éditions de l'Université et de l'enseignement moderne.Car au milieu des années soixante-dix, devenu adulte et père de famille, Loret souhaite faire officialiser sa triste ascendance. Il s'adjoint les services d'un historien, retourne sur les lieux de son enfance, interroge quelques rares témoins et diligente une série d'enquêtes : une expertise en méthode d'identification par la physionomie comparative, une autre de l'Institut d'anthropologie et de génétique de l'université de Heidelberg, qui montre notamment que père et fils ont le même groupe sanguin, une étude comparative psychographologique entre Adolf Hitler et Jean-Marie Loret ainsi qu'une comparaison graphologique des écritures des deux hommes. Toutes aboutissent à la même conclusion. Jean-Marie Loret est sans doute le fils d'Adolf Hitler. (A suivre...)