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L'obstacle du test ADN
Publié dans Info Soir le 15 - 07 - 2013

Impératif - La protection des pupilles de l'Etat devrait passer, inéluctablement, par la mise en place d'un cadre juridique à même de leur permettre d'établir leur identité.
Ils sont entre 3 000 et 5 000 à naître, chaque année, d'une relation illégitime. Ils demandent tous une officialisation à travers des tests ADN, notamment pour ceux dont le géniteur est connu. Une requête qui bute sur un vide juridique qui ne semble toujours pas déranger les autorités. Il faut savoir que le juge ne peut demander le recours à des tests d'ADN afin de déterminer la paternité, que si l'enfant est né d'un mariage légal. Une situation qui a des conséquences désastreuses sur l'enfant qui ne peut, en aucun cas, obliger son père biologique à le reconnaître. Car si l'expertise scientifique s'avère positive cela ouvre la porte à un établissement légal de la filiation et le père devra lui verser une pension alimentaire chaque mois. Cet enfant aura, également, des droits en termes de succession, au même titre que ses frères et sœurs nés d'un autre mariage.
«Nous souhaitons voir nos parents biologiques. Il faut qu'il y ait une loi qui oblige la mère célibataire à laisser un indice avant d'abandonner son enfant», réclame Nadhira, une pupille de l'Etat. «Cela devrait même contribuer à faire baisser la prostitution qui fait des ravages chez cette catégorie de citoyens (garçons et filles)», dit-elle. En effet, dans la plupart des cas, la mère ne laisse aucune trace, aucun renseignement de son passé après l'accouchement. Ainsi, en l'absence de tout document administratif, l'enfant est aussitôt pris en charge par les services sociaux qui lui attribuent un numéro. «On ne comprend pas pourquoi on ne veut pas obliger les géniteurs à passer les tests ADN sous prétexte que c'est une relation illégitime. Mais, a-t-on pensé à l'enfant qui n'est pas responsable de cette erreur ? Lui qui porte, seul, les stigmates de cette relation déshonorante toute sa vie ?», déplore notre témoin qui, au-delà du test ADN et de l'aide juridique, réclame un suivi psychologique pour ces enfants désarmés. La loi, à ce niveau-là, ne les protège pas puisqu'ils devront gérer cette empreinte indélébile de pupilles de l'Etat toute leur vie et payer l'incartade d'un père déserteur à l'annonce d'une grossesse.
Pour se construire, ces derniers sont, tout le temps, à la recherche de la vérité et des réponses et des causes à l'origine de cet abandon si douloureux dans l'espoir de pouvoir connaître, un jour, leurs racines. Enfin, il est du droit de ces orphelins d'exister socialement et administrativement. Il faut reconnaître que la kafala ne suffit plus, aujourd'hui, pour protéger l'enfant abandonné. «L'enfant né hors mariage est désigné par des termes populaires à connotation péjorative tels que «lakit» (enfant trouvé), «madjhoul el-nasab» (dont la filiation est inconnue). Ces termes «insultants» sont ainsi attribués à des enfants qui, pourtant, doivent jouir du droit fondamental de tout enfant, celui d'avoir une filiation», s'indigne Mme Houhou, enseignante à la faculté d'Alger.


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