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Ainsi va la vie
La bonne... mauvaise blague (3e partie)
Publié dans Info Soir le 16 - 07 - 2013

Résumé de la 2e partie - Houria et Fadhéla, deux employées en marketing, font croire à Samira, une femme de ménage, que leur patron est amoureux d'elle. Histoire de rire un peu et de voir comment réagirait le jeune patron qui semble ne pas aimer les femmes.
Houria jubilait.
— Et encore, tu n'as rien vu, Fadhéla... Attends de voir demain la tête de notre dindon de patron quand la fille la plus moche de l'entreprise lui fera sa déclaration d'amour !
— Il n'aura eu que ce qu'il méritait ! Toi et moi nous avons tout fait pour lui faire comprendre qu'il nous plaisait et il a fait l'idiot ! Si deux belles filles comme nous ne l'intéressent pas, c'est une fille comme Samira qu'il mérite !
Le lendemain matin tous les employés de l'entreprise sont surpris de voir le ménage accompli par une autre femme beaucoup plus âgée que Samira qui a brillé par son absence, elle qui ne s'absentait jamais. Mais où était-elle passée ? Que s'était-il passé ?
Comme M. Ramdane ce jour-là était absent également, personne n'a pu savoir ce qui était arrivé à Samira.
On demande à la nouvelle femme de ménage si elle savait quelque chose et celle-ci répond :
— Je suis passée hier, à 16h 30 pour demander du travail. J'ai trouvé un homme, jeune et beau, assez grand, brun, très bien habillé...
— C'est le patron, M. Ramdane, fait Fadhéla...
— Ah ! Oui, c'est vrai... c'est ainsi que j'ai entendu le gardien l'appeler. Il m'a reçue dans son bureau.
Ah ! C'est fou ce qu'il est poli et gentil et il m'a dit que je pouvais commencer ce matin...
— Et il n'a rien dit au sujet de l'ancienne femme de ménage ? s'inquiète Houria.
— Non... On n'a parlé que de moi et surtout de mes horaires de travail.
— Hum... Très bien...
La femme de ménage, une dame d'une cinquantaine d'années, sort du bureau, et les deux jeunes filles referment la porte.
Elles se regardent un moment, puis Fadhéla bat sa coulpe :
— Nous sommes maudites, nous sommes maudites, Houria ! Nous avons provoqué le licenciement de cette malheureuse Samira. Elle ne trouvera jamais un emploi comme celui qu'elle vient de perdre.
Tu vois où l'a menée ton idée ? Elle a bougé mais du fameux rouget dont tu lui as parlé, il n'y a pas eu la moindre trace ! ( A suivre...)


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