Résumé de la 1re partie - Houria, une employée dans le domaine du marketing, suggère à sa collègue de jouer une farce à Samira, une femme de ménage dans la même entreprise qu'elles. Ecoute, Fadhéla je n'ai pas le temps de t'expliquer... Je vais l'appeler et tu vas voir... En quelques mots Samira apprend que le beau Ramdane n'arrête pas de la regarder à la dérobée chaque fois qu'elle passe devant lui. — Il regarde seulement si je fais mon travail convenablement, c'est tout, répond Samira en haussant les épaules. — Il sait que tu fais ton travail comme il le faut, lui répond Houria. A mon avis, il doit être amoureux de toi, mais il n'ose pas se hasarder parce qu'il a peur d'être repoussé... La jeune femme de ménage éclate de rire. — Vous êtes folles toutes les deux ! Comment peut-il être amoureux de moi alors que je suis moche ? Non, mais sincèrement vous imaginez M. Ramdane, un très bel homme comme lui, tombant amoureux d'une fille comme moi ? C'est l'une de vous qui devrait l'épouser. Vous êtes si belles, si intelligentes et si instruites. Vous travaillez sur des ordinateurs, vous êtes bien habillées... Alors que moi, avec mon balai et ma serpillière..., une vraie catastrophe. Et c'est là que Fadhéla intervient malgré elle : — Oh ! Tu sais, Samira, les hommes sont bizarres. Aux yeux de M. Ramdane, C'est peut-être toi la plus belle. Moi, à ta place, je tenterai le coup...Tu n'as qu'à lui dire par exemple que tu le trouves si beau que tu ne cesses de rêver de lui... — Oh ! Je ne pourrais jamais lui dire une chose pareille... — Tu veux donc rester toute ta vie célibataire et femme de ménage ? Dans la vie il faut agir et oser... Il faut bouger si l'on veut manger du rouget ! C'est ce qu'on dit, n'est-ce pas ? — Oh ! Vous savez les filles, le rouget est inaccessible pour moi...Déjà que l'on n'arrive même pas à s'offrir la sardine... — Oui...Tu as raison. — Ah ! Un dernier détail... Ne dis jamais à M. Ramdane que c'est nous qui t'avons dit qu'il te regardait en cachette... Il pourrait nous renvoyer. — Vous pouvez compter sur moi. Je vous jure que les propos que nous venons d'échanger resteront enterrés ici. Après le départ de Samira, les deux jeunes filles se mettent à ricaner. — Ton coup est diabolique, Houria. Même si nous n'apprenons pas la vérité sur la vie privée de M. Ramdane, nous aurons bien rigolé. (A suivre...)