La neuvième édition du Festival arabe de Djemila a été ouverte jeudi soir à l'antique Cuicul (nord-est de Sétif), avec Kan ya ma kan, un spectacle distingué, présenté par la troupe libanaise Caracalla. Devant un public nombreux, composé essentiellement de familles, la soirée d'ouverture a été rehaussée par la présence du représentant de la ministre de la Culture, les autorités locales de la wilaya de Sétif et le directeur de l'Office national de la culture et de l'information (ONCI), également commissaire du festival. La troupe libanaise Caracalla est revenue sur la grande esplanade de l'antique Cuicul pour transporter avec son spectacle Kan ya ma kan le public dans le monde magique des contes des Mille et Une nuits, racontant l'histoire du roi Shahryar, ses peines et ses joies. Abdelhamid Caracalla, directeur de la troupe, a estimé que la nouvelle pièce théâtrale, qui a duré plus de deux heures, est «un message culturel au monde, illustrant l'dentité et le patrimoine du monde arabe, profondément enraciné dans l'histoire» et qui a poursuivi «les traces d'une civilisation parmi les plus anciennes dans l'histoire de l'humanité». La soirée inaugurale du Festival de Djemila, qui se déroule cette année hors de la cité archéologique de Cuicul, a été également l'occasion de présenter le folklore riche et la diversifié du patrimoine sétifien. Les soirées de cette neuvième édition se poursuivront et verront la participation d'une panoplie d'artistes arabes et algériens, à l'image de l'Irakien Kadhem Essaher, les Libanais Wael Jassar et Moein Cherif et, pour la première fois, l'artiste syrien Ali Dik, et Noura Mint Seymali de Mauritanie. La manifestation, qui se déroulera jusqu'au 24 août, verra également la participation pour la première fois de la Tunisienne Sofia Saddek et Réda Al Abdallah. Une pléiade d'artistes algériens, tels Naïma Ababssa, cheb Khalas, Mouati Al-Hadj, Djamel Laroussi et Hakim Salhi, prendra part à cette manifestation.