Résumé de la 3e partie n Après plusieurs tentatives de maintenir la situation, les membres de l'équipage arrivent enfin à faire prendre à certains passagers le toboggan... Pour faire sortir les gens plus rapidement, le chef de cabine essaie à nouveau d'ouvrir la porte bloquée. A force d'acharnement, il y parvient après plusieurs tentatives. Lindsay Davis fait partie des personnes proches de cette porte. Elle s'y engouffre sans attendre. «Je ne me suis juste retourné une fois pour m'assurer que, Charlie me suivait. Je ne pourrais jamais vous exprimer le bonheur d'être dehors à l'air libre. Mais beaucoup de gens restaient encore à l'intérieur», raconte Lindsay Davis. Un autre survivant raconte : «En regardant par dessus mon épaule, j'ai vu des gens qui allaient vers l'avant de l'appareil en repliant les sièges. Ils essayaient de remonter de l'arrière vers l'avant. Le toboggan était déployé et les gens sautaient dessus. Quand je suis arrivé en bas, je n'ai pas regardé en arrière, je voulais simplement m'en aller.» «Des dizaines de passagers sont sortis mais il en reste encore beaucoup à l'intérieur. Le feu couvait et il y avait une épaisse fumée noire au-dessus de nous. Puis la fumée est redescendue et tout le monde s'est mis à paniquer et à crier. On nous a dit qu'il y avait des morts», poursuit-il. Les pilotes sont toujours à bord. Mais sans repasser en revue tous les points de la check-list, ils ne peuvent pas sortir. «Il y avait quatre tonnes de carburant dans le réservoir. Je voyais beaucoup de flammes. Aller au bout de la check-list serait trop dangereux. On a passé en revue autant de points que possible. Puis on est sorti par les fenêtres du poste de pilotage», explique le commandant de bord. Une fois qu'il n'y avait plus personne se présentant à la porte de sortie, un membre d'équipage, Johanna Toff, veut s'assurer que la cabine est bien vide. «La fumée était tellement épaisse qu'on pouvait la toucher. Et la respirer était horrible», raconte-t-elle. Puis de poursuivre : «Il y avait une petite fille un peu plus loin. Elle était complètement désorientée. Cela dit on l'était tous, on ne comprenait rien à ce qui se passait. J'ai installé la fillette sur le toboggan et elle a été évacuée. Les pompiers me criaient de descendre. Mais je me disais que je n'avais pas encore fini mon travail». Quand Johanna Toff rentre en cabine il est aussi difficile de respirer que de voir clair tant la fumée est épaisse. «Il faisait noir, il n'y avait pas un bruit je n'avais jamais vu ça. Je distinguais a lumière qui venait de la porte donc je savais où elle était.» Lé fumée force la jeune femme à renoncer à ses recherches. Elle se jette à travers la porte et se retrouve dehors inconsciente... A suivre L. Aït Saïd