Il aura fallu que le besoin se fasse sentir pour que le secteur découvre que l'Algérie ne forme plus aux métiers du bâtiment. «L'Algérie manque cruellement de maçons, de chauffagistes, de carreleurs et d'électriciens. On souhaiterait que l'ouverture de notre marché aux entreprises étrangères soit systématiquement accompagnée d'une demande de formation». C'est ce qu'a affirmé le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), Réda Hamiani, dans une récente intervention. Pour lui «la formation de la main-d'œuvre qualifiée est une condition essentielle pour la conclusion d'un accord de partenariat avec une firme étrangère». A ce titre, il a préconisé d'accorder plus d'importance à la formation, notamment dans les petits métiers du bâtiment et appelé à la fusion des entreprises nationales pour la réalisation de grands chantiers. M. Hamiani propose à ce titre de créer des Fonds pour soutenir les entreprises du secteur.