Résumé de la 22e partie - Mounir tente de convaincre Nora d'aller travailler dans l'entreprise de communication de Zinedine où elle occuperait un poste plus intéressant. Nora hésite. Nora regarde Mounir avec des yeux étonnés. — Et bien sûr, vous êtes payé pour ce travail ? — Oui, bien sûr. Zinedine me donne un pourcentage sur chaque marché conclu. — Ah ! Je comprends, fait Nora avec un sourire malicieux plein de sous-entendus que Mounir n'a aucune peine à détecter. — Oh ! Je vous arrête ! Il ne s'agit pas de corruption. Je ne me le permettrais pas ! C'est juste le paiement d'un service rendu. J'ai fait du démarchage commercial... Dans toutes les sociétés qui produisent des biens de consommation qu'elles doivent vendre, il y a une équipe chargée de trouver des clients. C'est ce que je fais avec Zinedine. Vous savez, parfois une seule personne suffit pour effectuer le travail de tout un service. A condition que cette personne soit connue, introduite. — Comme vous. — Oui, si vous voulez... Et croyez-moi, question paiement, Zinedine est plus que correct. Il m'a toujours donné plus que la somme sur laquelle nous nous sommes entendus au départ. En ce qui vous concerne, j'aimerais vous donner un petit conseil mais je ne sais pas si je dois oser. — Osez, osez ! Je vous écoute. — Mounir prend son air le plus sérieux et donne son conseil à Nora : — Nous ne travaillons pas les jeudis ici. Or, l'entreprise de communication de Zinedine travaille les jeudis et même les vendredis parfois lorsqu'il y a un travail urgent à terminer. Alors, avant de prendre une décision je vous suggère de passer deux ou trois jeudis chez Zinedine. Ainsi, vous verrez comment est l'ambiance. Et surtout découvrir la nature du travail attendu de vous. Si vous voyez que ce travail est dans vos cordes, vous négocierez votre salaire et vous présenterez votre démission à Mme Rachida. — Ah ! Mme Rachida ne va sûrement pas apprécier que je quitte l'entreprise prématurément. — La vie est ainsi faite. De rencontres et de séparations. Et puis, pour le moment, vous n'êtes pas encore partie. Attendez de voir ce que Zinedine vous a réservé. — Oui, vous avez raison. A 15h40, alors que Nora pensait que le jeune homme l'avait déjà oubliée, le téléphone retentit. Elle décroche. C'est lui. — Mademoiselle Nora, c'est moi Zinedine. — Je vous ai reconnu... — Quand vous sortirez à 16h, vous me trouverez en face de votre entreprise. Cela ne vous gêne pas, j'espère ? (A suivre...)