Résumé de la 27e partie - Nadjet, une employée de Zinedine, dit du mal de ce dernier à Nora. Par étourderie, elle avait laissé le combiné d'un téléphone décroché et tous ses propos malveillants ont été entendus. La collègue répond à Nadjet: — Moi en tout cas, je t'ai entendue... J'ai voulu téléphoner et je t'ai entendue... — Oh ! Mon Dieu ! J'espère que Zinedine ne m'a pas entendue, lui... Le jeune homme venait de sortir de son bureau avec le client. Après l'avoir accompagné jusqu'à la porte, il regarde Nadjet et lui dit — Viens dans mon bureau, toi... La jeune infographe rougit de nouveau et suit son patron. Sa jeune collègue ne peut s'empêcher de penser à haute voix : — Ton compte est bon, ma fille. Puis ayant réalisé que Nora la regardait avec des yeux interrogateurs, elle lui explique : — C'est Zinedine qui m'a dit qu'il devait y avoir un appareil dont le combiné était mal raccroché. Il a voulu téléphoner et il n'y arrivait pas. C'est ainsi que je me suis mise à vérifier les appareils de cette salle. Et c'est en vérifiant le mien que j'ai entendu des extraits des mensonges que débitait Nadjet au sujet de Zinedine. En vérité, elle est amoureuse de Zinedine... Et c'est en recourant systématiquement à la diffamation qu'elle espère éloigner de lui, les rivales potentielles. C'est la deuxième fois qu'elle s'adonne à ce jeu... Cette fois son compte est bon... Zinedine lui a pardonné une première fois parce que outre ses qualités d'infographe, elle est aussi artiste. Elle a fait les Beaux-Arts. Cette fois, Zinedine va la renvoyer. J'en suis certaine. — C'est pour cela qu'il l'a appelée dans son bureau ? — Oui...Il va lui faire un chèque correspondant au montant de son solde de tout compte et bye bye ! — Oh ! Il ne va pas la licencier à cause de moi ! Je ne peux pas le laisser faire cela... Je ne me le pardonnerai jamais... Il faut que... Elle se tait parce qu'elle voit soudain la porte du bureau de Zinedine s'ouvrir et la jeune infographe en sortir en larmes. Nora saisit la jeune employée qui se trouve près d'elle, par le bras et lui dit : — S'il te plaît, empêche-là de s'en aller... — Hein ? Euh...Que vas-tu faire ? — Je vais essayer de faire en sorte que M. Zinedine revienne sur sa décision... On ne peut pas renvoyer quelqu'un pour ce genre de choses. — Oh ! Tu vas commettre une grosse bêtise... Zinedine n'aime pas que l'on se mêle de ses décisions et encore moins qu'on les conteste. (A suivre...)