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Suspense
L'impure (7e partie)
Publié dans Info Soir le 27 - 11 - 2013

Résumé de la 6e partie - C'est à Montmartre que Chantal est remarquée par la direction de «Marcelle et Arnaud» pour grossir les rangs de ses mannequins...
«Marcelle et Arnaud» n'existaient que dans
l'esprit des clientes : c'était le nom d'une firme.
En réalité, le double prénom de la maison de couture se résumait en l'unique Mme Royer qui ne s'appelait pas Marcelle - personne d'ailleurs n'avait jamais su son prénom : tout le monde l'appelait : Madame» - et dont le mari mort depuis longtemps, n'avait jamais répondu au nom d'Arnaud. Mme la Directrice n'était plus toute jeune. Ses cheveux blancs, courts et rejetés en arrière d'un seul coup de peigne, lui conféraient, avec les costumes tailleurs pour lesquelles elle semblait marquer une prédilection, une allure infiniment plus masculine que féminine.
La dernière présentation de la nouvelle création d'automne avait été éblouissante. La voix de la première annonçait successivement, à chaque apparition d'un mannequin : Discrétion... Mystère... Rêverie... Discrétion était incarnée par une grande fille brune, à la peau mate et aux cheveux d'ébène, qui passait et repassait dans les salons avec les yeux pudiquement baissés. Mystère, qui la suivait, portait de longs cheveux blonds cendrés tombant sur les épaules ; le regard était glauque, impénétrable. Rêverie avait tout le piment d'une rousse dont la coiffure, relevée sur la nuque, rappelait une héroïne de Paul Bourget ou de Marcel Prévost. Mais le murmure le plus flatteur de l'assistance fut réservé à Nostalgie qui, après avoir descendu précipitamment le grand escalier, entendit la voix rauque de Mme Royer lui murmurer à hauteur de la dernière marche :
— Chantal ! tu auras une amende. A ton prochain retard, ce sera la porte.
Nostalgie sembla ne prêter qu'une médiocre attention à cette remarque et s'engouffra dans les salons brillamment illuminés, au milieu d'une double rangée de clientes, avec, sur les lèvres, le plus exquis des sourires commerciaux.
Nostalgie... Le nom courait de bouche en bouche, ponctué par quelques exclamations : ravissante ! idéale ! adorable ! Et ces dames manifestaient leur satisfaction pendant que la patronne savourait son triomphe en silence, toujours au pied de son escalier. Au moment où Nostalgie allait disparaître dans un dernier froufrou, Mme Berthon, une cliente qui n'avait cessé de la dévisager avec un face-à-main depuis son entrée, lui demanda d'une voix plutôt désagréable :
— Mademoiselle L. Voulez-vous être assez aimable pour vous approcher ?
Nostalgie dut revenir sur ses pas, avec son éternel sourire figé sur les lèvres. Mme Berthon palpait le velours de la robe :
— J'adore ce tissu. Qu'en pensez-vous, mon cher ? (A suivre...)


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