Algérie-France- coopération - La réunion du comité intergouvernemental de haut niveau les 16 et 17 décembre et qui sera co-présidé par les deux Premiers ministres algérien et français, respectivement Abdelmalek Sellal et Jean Marc Ayrault, constitue une «étape importante» dans la coopération entre Alger et Paris, a indiqué, hier, la ministre déléguée française chargée de la francophonie, Yamina Benguigui. «C'est une étape importante de notre coopération, à laquelle je suis très attachée. Il s'agira pour nos deux pays d'évaluer de nouvelles perspectives de coopération économique, sécuritaire et dans les domaines de l'éducation et de l'enseignement supérieur», a-t-elle précisé dans une déclaration à la presse. Mme Benguigui a été reçue par M. Sellal qui se trouve à Paris pour représenter le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, au sommet de l'Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique. La ministre déléguée française a estimé que la réunion des 16 et 17 décembre à laquelle elle prendra part, est aussi une «étape historique qui marque les résultats de la visite du président François Hollande à Alger, en décembre 2012». Détenus algériens de Guantanamo/Alger rassure, Washington reconnaissante - La décision algérienne d'accepter la demande américaine de rapatriement des deux détenus algériens de Guantanamo, a été saluée, jeudi, par les Etats-Unis au moment où la prise en charge des détenus algériens libérés, en application des procédures légales en vigueur, a été assurée par les autorités algériennes. L'Algérie a émis un avis sans objection à la demande américaine de rapatriement, le 4 décembre 2013, des deux ressortissants algériens, Djamel Ameziane et Bensayah Belkacem, détenus à la base navale de Guantanamo. Les deux détenus, arrivés à Guantanamo en janvier 2002 parmi les premiers détenus arrêtés sur des soupçons de terrorisme après les attentats du 11 septembre 2001, et déclarés «libérables» en 2007, refusent d'être rapatriés en Algérie par crainte de «subir des abus» et préfèrent être transférés vers d'autres destinations, selon leurs avocats. A ce propos, Me Farouk Ksentini, a estimé que la peur des deux détenus était «injustifiée» et «inutile», affirmant qu'«ils ne risquent rien en Algérie». «Ils ignorent que le pays vit la réconciliation nationale depuis 2005», a-t-il noté. Commercialisation de la 3G/ Derniers ajustements - L'Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications (ARPT) s'attelle, en collaboration avec les trois opérateurs de la téléphonie mobile en Algérie, «activement aux derniers ajustements et retouches avant la commercialisation «imminente» de la 3G+, a indiqué cette autorité jeudi. L'ARPT a indiqué avoir reçu, avant et après l'attribution des licences, «un nombre considérable d'offres, certaines de base, c'est à dire permanentes et d'autres de lancement, soit au total, beaucoup plus que cela n'était prévisible». L'Autorité de régulation a affirmé que le souci du respect des droits du consommateur conjugué à ce nombre important d'offres «impose un examen attentif et minutieux de ces dernières quant au respect du droit des usagers relativement à la lisibilité et à la clarté des informations qu'elles comportent afin que ceux-ci y souscrivent en connaissance de cause». Procès demain de 30 prévenus impliqués dans un trafic international de voitures - Le procès de 30 individus, arrêtés en 2010 à Batna et Alger pour trafic international de voitures sera ouvert demain dimanche par le tribunal criminel d'Alger. Parmi les accusés, treize comparaîtront en état d'arrestation et quatorze dont trois femmes se présenteront en liberté provisoire, alors que trois autres sont en état de fuite. Selon l'arrêt de renvoi, les accusés sont poursuivis pour vols avec agression, faux et usage de faux dans des documents administratifs et trafic d'influence. Selon le même arrêt de renvoi, l'enquête sur cette affaire avait débuté le 26 août 2010 à Batna où les services de sécurité de cette wilaya avaient reçu une «information» selon laquelle un groupe d'individus scannait des dossiers relatifs à des voitures d'origine inconnue, et ce, au nom de divers concessionnaires, en falsifiant l'origine, puis en déposant ces dossiers auprès des mairies et daïras de la wilaya de Batna pour l'immatriculation de ces véhicules et donc obtenir de «vraies» cartes grises.