Résumé de la 27e partie - C'est la grande angoisse chez Yamina. Il est plus de 18h et Abderrezak n'est pas venu et il n'est pas joignable par téléphone. Un autre oncle ajoute : — C'est la mode de nos jours...Les gens n'ont pas de parole. — Non...Il ne leur est rien arrivé. Ils ont changé d'avis et ils ont décidé de ne pas venir, voilà tout, ajoute celui qui a des filles à marier. Dahbia veut leur répondre que les gens qu'elle attend n'ont rien à voir avec cette catégorie d'hypocrites mais elle s'abstient et leur dit : — Oui, vous avez probablement raison... Tout est possible de nos jours. Une fois les trois oncles partis, Yamina se tient la tête et doit fournir un très gros effort pour ne pas hurler son dégoût et sa déception : — Je t'avais dit maman de ne pas inviter ces trois lascars...Ils portent la poisse ! — Oh ! S'il te plaît Yamina n'en rajoute pas... Dis-moi plutôt si tu sais comment entrer en contact avec cette famille. Tu sais où elle habite ? — Non...Je ne sais pas où elle habite... Mais on peut le savoir... Il suffit de nous rendre à la clinique où la sœur d'Abderrezak travaille... Là où tu as été opérée et on nous donnera son adresse... — Oui, c'est une bonne idée. Mais auparavant, je vais encore leur téléphoner... Mais là encore, la sonnerie a beau retentir personne à l'autre bout du fil, ne répond. L'inquiétude monte encore d'un cran. Maintenant Dahbia et ses deux filles ne sont plus inquiètes pour la demande en mariage.... Désormais, leur inquiétude a quelque chose de morbide. — Rendons-nous à la clinique, décide la mère. Mais ce n'est pas toi qui vas conduire. Donne les clefs de la voiture à ton frère. Il ne conduit pas mieux que toi, mais lui a l'avantage d'être serein...Toi, tu es devenue pâle et tu trembles comme une feuille. — Oui, maman, tu as raison... — Il est inutile que tu viennes avec nous Nabila...Ta sœur, Fouad et moi, c'est largement suffisant... — Oui, tu as raison, maman, acquiesce Nabila. Nous n'allons pas tous nous déplacer juste pour demander un renseignement. Une heure plus tard la 205 s'arrête devant la clinique privée. Yamina se tient la tête et ne peut s'empêcher de penser à haute voix : «Ça y est ! Mon cauchemar va se concrétiser ! Je le sais ! Je le sais !» (A suivre...)