Résumé de la 17e partie - La mère de Yamina va de mieux en mieux. Son intuition lui dit qu'Abderrezak est célibataire et que la femme de sa vie sera sa fille : Yamina. Yamina sourit. — Bon, maman, je crois que l'effet de l'anesthésie ne s'est pas tout à fait dissipée après plusieurs jours. Je te laisse donc te reposer. Je dois partir. Tu n'as besoin de rien ? — Non, va à ton travail ! En montant dans sa voiture, Yamina se dit que si c'était quelqu'un d'autre qui avait répondu à son annonce, à l'heure qu'il est elle serait sans voiture. Et... et... et elle n'aurait pas fait la connaissance du beau Abderrezak. Même en pensée elle avait du mal à imaginer qu'il pourrait s'intéresser à elle... Quelques jours plus tard, un jeudi, on sonne à la porte. Yamina est en train de corriger les copies d'examen de ses étudiants. Qui cela peut-il bien être ? demande la vieille Dahbia en regardant ses deux filles : Yamina et Nabila. Dahbia a une autre fille et un garçon. Tous les deux sont étudiants. Aussi incroyable que cela puisse paraître, elle a pu leur cacher sa maladie et les soucis d'argent auxquels elle est confrontée depuis qu'elle a décidé de se faire opérer. Cette cachotterie est dictée par le souci de ne pas les perturber dans leurs études. C'est Yamina qui a affronté la situation en sa qualité d'aînée. Une fois l'opération réussie, les deux étudiants ont été mis au courant. Mais la vieille Dahbia se garde bien de parler de l'argent offert par Abderrezak parce que cela pourrait blesser leur amour-propre. C'est Nabila qui va ouvrir la porte. La jeune étudiante a entendu sa mère et sa sœur aînée parler d'Abderrezak, de sa sœur Warda, mais elle ne les a jamais vus. Mais dès voit un jeune homme, devant le portail de la petite villa avec une boîte de pâtisserie sur les bras, elle sait qu'il s'agit de la personne qui a orienté sa mère vers une bonne clinique où il y a plus de chance que l'intervention réussisse. — Monsieur Abderrezak ? M'rahba, bik. Je ne vous ai jamais vu et vous ne m'avez jamais vue. Je suis la sœur de Yamina... Entrez, entrez... — Ah ! C'est très bien. Je ne savais pas que Yamina avait une sœur. Quelques minutes plus tard, Abderrezak est assis en face de Dahbia qui maintenant parvient à s'asseoir dans un fauteuil mais sans poser son dos sur le dossier. (A suivre...)