Pour le compte des 8es de finale aller de la Ligue des champions, l'Olympiakos Le Pirée recevait Manchester United hier soir. Les Grecs se sont imposés (2-0). Poussé par un public prêt à s'enflammer, l'Olympiakos est bien entré dans la partie et Dominguez était le premier à semer la zizanie dans la défense adverse (8'). Après dix premières minutes à l'avantage des locaux, MU a calmé le jeu en mettant le pied sur le ballon pour développer des attaques placées. S'en sont suivies vingt minutes sans grand intérêt, les défenses resserrées ayant pris le pas sur des attaques trop approximatives. La partie s'est débloquée finalement sur un coup du sort, un tir de Maniatis dévié malicieusement par Dominguez (38'). Après la pause, Campbell a assommé les Red Devils d'une superbe frappe enroulée (55'). Impuissants, les Mancuniens n'ont montré aucune réaction et Olaitan a manqué de peu d'aggraver la marque (66'). Maîtres de leur sujet, les Grecs ont contrôlé parfaitement avant d'avoir une grosse frayeur face à Van Persie qui a vendangé une occasion énorme (82') qui aurait pu changer la donne avant le match retour. Michel : «Ne pas s'enflammer» «Le match de ce soir (mardi) démontre que nous avons fait du très bon boulot. Evidemment, je suis très satisfait de ce match, mais plus que tout, je suis fier de mes joueurs. Mais si quelqu'un prétend que 2-0 est suffisant pour nous qualifier, je lui dirai qu'il a probablement tort. Nous avons une avance de 2-0 contre Manchester, ce qui ne signifie rien. Manchester n'a pas bien joué car on les a gênés. Au retour, il ne faudra pas penser à cet avantage de deux buts et jouer au même niveau» Moyes : «Notre pire match» «C'est notre pire match en Coupe d'Europe cette saison, on n'a pas mérité autre chose. L'équipe n'a jamais réussi à prendre les choses en main. Je suis surpris, je n'ai pas vu venir un tel niveau de performance. J'en accepte l'entière responsabilité. On doit jouer mieux que ça mais on sait ce que l'on peut faire. Les joueurs sont blessés. C'est vraiment un pauvre match de notre part. La bonne nouvelle, c'est qu'il y aura un deuxième match et on va tout faire pour renverser la situation». Zénith 2 - Borussia Dortmund 4 La maîtrise allemande Le Zénith Saint-Pétersbourg a sombré hier dans son antre devant le finaliste de la dernière édition, le Borussia Dortmund. Les Allemands l'ont emporté (2-4). Alors que le Zénith n'avait plus joué depuis le 12 décembre en match officiel, se posait la question de l'état de forme de l'équipe russe. La réponse a rapidement été donnée. A peine cinq minutes de jeu, et le Borussia menait déjà par deux buts d'écart après des réalisations de Mkhitaryan (4') et Reus (5') ! Sous l'impulsion notamment de Reus en forme olympique et qui a manqué de peu de tripler la mise (30'), les Allemands ont dominé leur sujet de la tête et des épaules face à des Russes dans le brouillard total. Après la pause, la partie est devenue complètement folle. Le Zénith est parvenu à réduire l'écart à deux reprises par Shatov (58') puis Hulk sur penalty (69'). Deux buts entachés d'erreurs d'arbitrage, un hors jeu sur le premier et un penalty inexistant sur le second... Mais à chaque fois, le Borussia a repris de l'air quelques secondes plus tard grâce à Lewandowski (61' et 71'), pour une victoire pleine de maîtrise au final. Spalletti : «Des erreurs de débutants» L'entraîneur du Zenit Saint-Petersbourg, Luciano Spalletti, a dressé un constat sans appel après le revers des siens contre Dortmund (2-4). «Nous avons commis trop d'erreurs de débutants et en avons subi les conséquences. Quand on commet ce genre d'erreur bête, on paie le prix fort», a-t-il expliqué dans des propos repris par le site officiel de l'UEFA. Klopp : «Je m'y attendais» «Nous ne sommes pas passés loin de la performance optimale. J'étais convaincu que les joueurs allaient montrer quelque chose, mais je ne m'attendais pas à une si grande performance. Nous avons réagi parfaitement à chaque but que nous avons concédé, mais nous ne sommes pas encore qualifiés. Il reste à finir le travail au match retour». FC Barcelone Neymar le joueur le plus cher de l'histoire L'opacité règne toujours autour du montant du transfert de Neymar mais une certitude se dégage désormais. Avec l'auto-amende que s'est infligé le FC Barcelone de 13,5 millions d'euros cinq jours après avoir été mis en examen pour «délit contre le trésor public», Neymar dépasse Cristiano Ronaldo, et ses 93 millions d'euros de transfert, et devient le joueur le plus cher de l'histoire. La nouvelle direction du club avait exposé les détails de l'opération et chiffré à 86,2 millions d'euros l'addition des dépenses liées à l'arrivée du joueur. Si on y ajoute les 13,5 millions d'euros payés au fisc, la somme totale monte à 99,7 millions d'euros. Marca va plus loin. Le quotidien pro-madrilène annonce que l'arrivée du Brésilien a coûté 111,7 millions d'euros. Mais le journal espagnol, qui estime à 50 millions d'euros le surplus payé par le Barça par rapport au prix annoncé, anticipe la potentielle amende dont devra s'acquitter le Barça si sa culpabilité est prouvée dans ce dossier (entre 5,5 et 54,6 millions d'euros). Ce qui est certain, c'est qu'on est loin, très loin des 57 millions d'euros, la somme communiquée par Barcelone lors de l'achat de l'international brésilien. FC Arsenal Podolski tenté par un retour aux sources Lukas Podolski a énormément de mal à s'imposer au sein de l'équipe-type d'Arsenal cette saison. L'attaquant a marqué 6 buts en 13 apparitions et il est loin d'être bien placé dans la hiérarchie établie par Arsène Wenger. L'international allemand pourrait fermer la parenthèse londonienne ouverte pendant le mois de juillet 2012. Visiblement, «Poldi» ne serait pas contre l'idée de faire son come-back à Cologne qui est clairement son écurie de coeur. «Vous ne pouvez jamais rien exclure en football. Le FC Cologne est mon club et ce sera toujours le cas», a souligné le footballeur âgé de 28 ans, qui a vu le jour à Gliwice, selon le Daily Express. Rappelons que Lukas Podolski a débuté sa carrière professionnelle à Cologne (2003-2006) avant de revenir au bercail (2009-2012) après une expérience mitigée au Bayern. Schalke 04 Un signal positif pour Draxler Interrogé via le média Derwesten, le milieu offensif de Schalke 04, Julian Draxler, n'a pas exclu complètement la possibilité d'enfiler le maillot du Bayern Munich un jour ou l'autre. «Regardez ce qui s'est passé avec Manuel Neuer. Il était convaincu à 100% qu'il ne rejoindrait jamais le Bayern. Mais après avoir joué chez les pros pendant cinq ans (à Schalke 04, ndlr), le temps l'a incité à changer d'avis. Je ne peux pas dire ce que je penserai dans cinq, six ou peut-être même dix ans», a souligné l'international allemand. Rappelons que le contrat de Julian Draxler à Gelsenkirchen expirera en juin 2018. Par ailleurs, le montant de sa clause libératoire est déjà fixé à 45,5 millions d'euros en vue du prochain mercato estival. Atletico Madrid Le président évoque le futur de Costa Auteur de 27 buts en 37 matches pour le compte de l'Atletico Madrid cette saison, Diego Costa est bien évidemment l'arme fatale des Rojiblancos qui sont performants en Liga et en Ligue des champions. Dans le cadre d'un forum des sports organisé dans une université madrilène, le président du club de la capitale espagnole, Enrique Cerezo, a parlé de l'avenir du goleador brésilo-espagnol. «Je ne crois pas que Diego Costa quittera le club. Nous ne le vendrons pas. Mais cela n'arrêtera pas les clubs qui veulent le recruter», a-t-il déploré dixit la presse ibérique. A la question de savoir si un échange Torres-Costa pourrait l'intéresser, Enrique Cerezo a balayé cette rumeur. «Nous ne voulons pas utiliser n'importe quel joueur comme une monnaie d'échange afin d'en avoir un autre. Diego aime l'Espagne, il vit ici et croit que c'est la meilleure chose pour lui», a-t-il assuré. Bayern Munich Beckenbauer remet Kroos à sa place S'il n'est pas le milieu de terrain le plus connu du Bayern Munich, Toni Kroos, est un joueur important au sein du club bavarois. D'ailleurs, l'international allemand est, avec Manuel Neuer, le joueur le plus utilisé par Josep Guardiola depuis le début de la saison avec 35 matches disputés toutes compétitions confondues. Sous contrat jusqu'en juin 2015, il tarde cependant à prolonger son contrat et se montre visiblement trop gourmand financièrement. Ce qui a le don d'agacer Franz Beckenbauer. «Il ne devrait pas faire trop monter les enchères. Le Bayern fera un effort pour le garder, mais quand les demandes sont trop élevées, une décision doit être prise. Et il n'y a aucun joueur à qui l'on donnera tout pour le conserver. Personne n'est irremplaçable», a déclaré le président d'honneur du Bayern à Sky Germany.Manchester United est notamment à l'affût sur ce dossier.